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14/04/2022 UNE SORTIE PLEINE D’IMPREVUS
Qu’il était beau notre Serpolet ce matin lorsque nous le découvrons en montant vers la Mongie. Blanc, il semble trop blanc pour une montée à son sommet. Au parking, le doute s’installe dans nos esprits : Serpolet ou autre chose ? Pascale, soudain prise d’un doute, remonte rapidement au départ de la piste d’accès au massif afin de lire la nouvelle pancarte posée récemment. A son retour, plus aucune hésitation : la piste est interdite à tout le monde, marcheurs, chasseurs, skieurs et chiens. Les tétras ne veulent pas être dérangés dans leurs ébats libertins et doivent forniquer en toute intimité pour la survie de la race. Après la protection des tétras, des ours, des lézards de…, des pâquerettes de.., et des champignons de …, que restera-t-il pour nous pauvres montagnards ? Nous irons donc vers la cabane d’Arizes par un itinéraire assez original. Nous descendons d’abord vers le lac de Castillon puis vers les cabanes de Tramezaigues où nous retrouvons le sentier classique de la cabane d’Arizes. A cette cabane, deux groupes se forment. Il y a les affamés du dénivelé, les jamais fatigués et les autres, ceux qui voudraient bien mais qui ne peuvent plus, qui préfèrent un bain de soleil sur un banc à un bain de pied dans une neige trop molle. Chacun trouve son plaisir où il peut mais, pour tous, un petit repas et une grande sieste sont unanimement appréciés sous un soleil magnifique.
Au retour, ce serait bien trop facile d’emprunter le confortable sentier de la montée, nous préférons l’aventure, la recherche des passages ardus et pour le moins scabreux, malheureusement sans issue parfois. Après un parcours hyper délicat, nous sommes bien obligés de faire d’abord une conversion prudente, puis une marche arrière encore plus prudente afin de reprendre sagement le sentier bien marqué qui nous ramène à la bosse dominant le lac de Castillon. Ah, nous sommes montés trop haut, il faut redescendre ! Ah, nous sommes descendus trop bas, il nous faut remonter afin de retrouver le parking et nos véhicules.
Allez, cette sortie pleine d’imprévus valait bien une montée délicate au Serpolet. Vous comprenez maintenant pourquoi les photos de la sortie sont placées sous le titre Le Serpolet vu d’Arizes.
G H