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CHABARROU - par Semeac Evasion Montagne

CHABARROU

 

      Atteint sans doute par l’ivresse des cimes, par une brusque bouffée de poésie et suite à une remarque d’un participant sur les trop nombreux cailloux du sentier, notre ami Michel Dupuy nous offrit cette phrase autant soudaine que sublime :    

              «  UNE MONTAGNE SANS CAILLOUX C’EST UNE DUNE »

  Splendide phrase qui nous fit oublier un court instant la dureté de la marche dans ces cailloux. Car, de  la caillasse, il y en  eut beaucoup aujourd’hui.

        Nous partons donc ce matin du grand parking du Pont D’Espagne avec, dès le départ, un gros grain de sable dans notre dune : ouvrir la barrière avec un ticket de stationnement payant. Nous nous consolons en songeant que la sauvegarde et la propreté de la montagne sont à ce prix.

      Peu de monde à cette heure matinale sur le sentier caillouteux du lac de Gaube.  Un soleil éclairant d’un ocre lumineux le sommet  de la Pique longue et de ses vassaux nous offre une image digne d’une carte postale. Sa face nord et ce qui reste de son glacier vont nous accompagner tout au long de notre progression. Longer les rives du lac de Gaube sur des grains de sable gros comme des pavés n’est guère facile pour une marcheuse nouvellement adepte de la montagne mais tout s’oublie devant la beauté du paysage qui nous entoure. Le sentier qui mène aux Oulettes de Gaube est un peu long mais facile. Si facile qu’une participante à l’allure trop rapide, emportée par son élan, néglige le gros, que dis-je, l’énorme cairn qui marque le point où l’on doit quitter ce sentier si confortable pour une grimpette vers le lac convoité. Heureusement elle corrige elle-même son erreur. La suite de la montée est beaucoup plus ardue et usante. Adieu le confort de la piste presque plate.  Catherine, notre nouvelle recrue montagnarde comprend vite la différence qui existe entre une marche en plaine et un parcours en montagne. Nous montons tous lentement mais régulièrement sauf Philippe et Michel, plus rapides, qui accélèrent le pas pour mettre dans la fraicheur des eaux du lac Chabarrou les bouteilles offertes par Philippe pour son anniversaire. Toujours aussi vaillants, ils redescendent afin d’aider les plus fatigués dans les passages les plus délicats.

    Et nous voilà tous au lac Chabarrou, but de notre sortie d’aujourd’hui. Pas très grand, pittoresque et presque désert, il se cache dans un grand cirque sauvage et minéral. A nous alors le plaisir d’une bonne dégustation de bon vin, et d’un repos trop court mais bien mérité. C’est à la descente un peu pénible  comme toujours, que Michel aura sa phrase de génie. Hélas, jusqu’aux voitures, nous retrouvons la foule disparate et bigarrée de ceux qui préfèrent les cailloux  aux grains de sable d’une dune. La bosse du Pilat n’a pas la saveur des pentes de Gaube, alors que vivent les cailloux. Pardon, bonjour, merci, nous croiserons ou doublerons tout ce monde jusqu’au parking. Bravo à tous avec une mention spéciale à Catherine I pour son admirable début en montagne.

Les participants : Michelle, Christian et Clément C, Catherine et Philippe I, Michel D, JP E, Martine G, Jacqueline C, Pascale L, Gérard H.

                     GH

Publié le 01/08/2019 @ 09:53  Prévisualiser  Imprimer l'article

Vagabondage en altitude - par Séméac Evasion Montagne

VAGABONDAGE EN ALTITUDE

 

     A l’Hospice de France ce lundi 22 juillet, déjà un peu de monde circule  sur les parkings. Devant nous se dessine le décor de la rando de notre journée. C’est une puissante muraille coiffée d’une crête qui parait inaccessible tant elle est haute et redressée. Elle ferme comme un verrou un vaste vallon large et encore très verdoyant.  Un sentier large et de faible pente va pourtant nous monter jusque là-haut, sentier admirablement tracé et aménagé par des générations d’anciens. Combien de contrebandiers, de maquisards, d’évadés, d’émigrés, de bergers et maintenant de touristes et de montagnards l’ont emprunté ? Il n’est qu’à lire l’usure de certaines pierres aux passages délicats.

     Dès le départ, comme au tour de France, les gros marcheurs s’échappent et les derniers, de leurs pas de sénateur, écrivent leurs randonnées en  solitaire. Pourquoi se presser devant un si joli décor? C’est la grande excuse des trainards ou des philosophes. Ce sentier, à coups de zigs et de zags réguliers, un peu monotones franchit cette muraille si rébarbative vue de l’Hospice. Et tout le monde arrive au refuge de Venasque fait de constructions disparates, pas très jolies, un peu comme une injure faite à la beauté des lacs, les booms du port qui lui servent de parure. Une merveille qui fait cliqueter les obturateurs. Mais là n’est pas le but de la journée. Sur la gauche, encore invisible, se cache le port de Venasque environ 200 mètres plus haut. Malgré les jambes un peu lourdes pour certains, la troupe entame la montée vers ce port mythique. Plus nous prenons de l’altitude, plus la beauté des booms se dévoile. On dirait des perles incrustées dans la rocaille ocre du sol. Le bleu intense des eaux rappelle la splendeur des saphirs.

       Un dernier effort, un dernier coup de rein et  nous franchissons la curieuse échancrure du port, comme si le coup de sabre d’un géant avait rompu l’arête frontalière pour permettre le passage entre deux pays. Ce que nous découvrons paie, oh combien, les efforts accomplis pour se hisser jusque-là. Toute la chaine de la Maladeta et même au-delà s’étale devant nos yeux. C’est une collection inouïe de sommets de 3000m et plus avec, cerise sur le gâteau,  l’Aneto et ce qui reste de son glacier, point culminant des Pyrénées à 3404 m. C’est une merveilleuse surprise pour ceux qui découvrent le spectacle, le même bonheur pour ceux qui sont déjà venus là. Quelques pas et nous passons en Espagne manger nos provisions sous une chaleur torride que nous oublions devant ce si beau panorama. Nous retournons en France rejoindre nos lacs et, sur leurs rives, nous octroyer une pause, un bain et une succion  de doigts de pieds par des vairons voraces.

    Une longue, longue descente nous ramène à l’Hospice de France où nos gosiers desséchés  apprécient fort  les boissons fraiches d’une jolie serveuse oubliant parfois les commandes passées. Quelques bourricots adorables viennent nous tenir compagnie.

   Les participants : Michelle et Christian C, Martine B ; Martine G, Cathy, JP, Miche D,  Clément et Gérard

GH

Publié le 25/07/2019 @ 11:17  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT - dimanche 14 juillet 2019 - par Semeac Evasion VTT

14 Juillet 2019


Jour de récup ?

Le coach Philippe réunit ses troupes, pour dit-il une sortie de reprise. Nous sommes 6 à prendre la direction d'Orleix, très vite la pédalée aérienne du coach nous parait suspecte et nous constatons qu'il à oublié son sac sur le lieux du départ, ce sera pour lui un aller-retour dans l'urgence pour récupérer son lest. Le passage par le chemin "Anérot" même sur terrain sec nous tire les premières gouttes de sueur et nous attaquons en suivant le plateau d'Orleix. Une pointe de difficulté est ajoutée en une piste herbeuse et pentue  pour atteindre le terrain de foot de Dours. Le regroupement en haut de la côte de Soréac provoque une sudation importante. Pour éviter de descendre à Louit le coach insiste pour nous faire découvrir une piste "à la Philippe" faite de courtes montées sèches dans un sentier étroit. Les hautes herbes peuvent cacher des trous, elles peuvent aussi amortir les chutes de qui y met la roue, ce fut mon cas. Cette sortie de reprise n'avait rien d'une simple promenade sous une chaleur étouffante, le gué de la reinette était sec, nos gosiers aussi, seulement étanchés aux portes de Séméac par les bons soins du coach.

                            SM


 https://www.openrunner.com/r/10234557

Publié le 15/07/2019 @ 21:21  Prévisualiser  Imprimer l'article

Une chevauchée cévenole - par Semeac Evasion -Montagne

UNE CHEVAUCHEE CEVENOLE

    Ce lundi 8 juillet, c’est donc treize cavaliers qui piquent des étriers pour une longue chevauchée  vers les Cévennes, le pays de la bête du Gévaudan. Pas de fringants purs sangs pour montures mais de fidèles et confortable chevaux-vapeurs. En randonneurs aguerris, ils ont envoyé en éclaireurs quatre des leurs au col de FINIELS avec, pour mission, de renseigner la troupe sur la météo, la température et le stockage de quelques boissons fraîches. Sylvie, Amélie, Pierre et Jean Pierre sont ces éclaireurs, Mimi, Sylvie 2, Pascale, Fanfan, Thérèse, Yvette, Christian, Michel et Gérard (c’est moi) formons le reste de la troupe.

    Pris dans les embouteillages toulousains, nous ne pourrons pas honorer notre rendez-vous au col de FINIELS pour la collation de midi, c’est donc en cours de route que nous faisons une halte pour nous restaurer, sans soucis pour nos montures modernes qui broutent leur énergie dans leurs réservoirs. Encore beaucoup de kilomètres et nous retrouvons nos éclaireurs.

    Enfin réunis, nous partons à l’assaut du mont FINIELS, point culminant des monts LOZERE. C’est une modeste taupinière, à peine plus haute que notre PAYOLLE pyrénéen. Après une heure de montée et 250 m de dénivelé, nous foulons ce sommet, immense, désertique, un peu surprenant. Si, dans nos Pyrénées, nous avons parfois des difficultés à poser nos fessiers sur la pointe d’un sommet, ce n’est pas le cas ici. Espace infini et vue panoramique immenses.

    Une courte descente, et nos chevaux-vapeurs nous amènent au camping du VAL DES CEVENNES. Routine habituelle : apéro monstre,  bon repas et dodo, bon pour les uns, léger pour les autres. Quelques gouttes tombent, juste ce qu’il faut pour plaquer au sol la poussière des allées.

    Mardi 9 juillet, la journée débute par un copieux petit déjeuner. Ah qu’elles sont agréables ces collations matinales avec pain frais, croissants et confitures souvent faites à la maison. Aujourd’hui, nos chevaux vapeur exigent leur pitance et c’est avec du SP 95, 98 ou gas-oil que nous apaisons leur faim avant de partir vagabonder dans FLORAC charmante petite bourgade avec ses ruelles, son château, son point de vue et son départ du sentier des 4000 marches que nous prendrons demain, sans oublier bien entendu ses magasins. En fin de matinée et par la route, nous rendons visite au Mont Aigoual, importante station météo nationale. Arbres rabougris et torturés, herbe rase, tout ici marque la présence de vents violents et il n’est qu’à regarder l’orientation des branches des arbres  pour savoir d’où ils viennent. Curieusement aujourd’hui, c’est une brise légère qui rafraichit les ardeurs du soleil.  Dans la robuste bâtisse abritant les services météo, un éminent spécialiste nous explique les mystères des prévisions météo. Pur hasard, ce mardi, l’écran radar nous montre que nos amis tarbais affrontent des déluges d’eau. Puis nous descendons sur le village de Valleraugue où nous attendent de confortables bungalows. Journée plutôt cool. Alors ces dames peu fatiguées libèrent leur trop plein d’énergie  sur le campement des  pauvres hommes plutôt paisibles.

    Mercredi10 juillet. C’est pour aujourd’hui la grande chevauchée, la montée au mont Aigoual mais en laissant cette fois-ci nos chevaux à l’écurie. C’est une montée de 1200 m qui nous attend. Motivation est le maitre mot de la journée. Facile pour les plus rapides, moins pour les plus lents. Dès le départ, nous comprenons vite ce qui nous attend. Ceux qui ont tracé le sentier n’étaient pas des fainéants. Bien caché dans des châtaigneraies sombres ou  dans des paysages plus dénudés mais toujours sauvages, il nous hisse au sommet de l’Aigoual en un peu plus de trois heures pour les uns, quatre heures pour les derniers. Ce n’est pas mal. Nous y retrouvons Yvette et Amélie qui sont montées avec les chevaux-vapeur. Connaissant déjà le lieu, nous ne restons pas longtemps au sommet. Mimi fatiguée et moi pour mon grand âge, profitons des chevaux et de la route pour opérer une descente cool avec Yvette. Amélie, se sentant des fourmis dans les jambes, se joint au reste du groupe pour descendre à pied. Bravo pour son courage.  Les bungalows  de Valleraugue nous abriterons pour une seconde nuit. Les femmes, un peu plus fatiguées que la veille resteront calmes.

   Jeudi 11 juillet Après une si rude journée, les jambes sont lourdes mais la chevauchée n’est pas terminée. Le beau programme établi par Mimi, consacre  notre journée à la visite du cirque de NAVACELLES. Sous un soleil de plomb, nous partons donc pour le belvédère de BLANDAS. Quelques pas et nous voilà sur les crêtes de cet immense cratère naturel. La vue est impressionnante. Tout au fond, quelques maisons, c’est NAVACELLES à qui nous allons rendre visite. D’abord par un bout de route goudronnée, puis par un sentier raide et caillouteux, nous descendons dans le trou. Curieuse randonnée qui débute par une descente de 300 m. Ce que nous descendons allègrement et avec entrain ce matin, nous devrons le remonter ce soir.

         Nous arrivons vite au village. C’est un endroit merveilleux : une rivière : la VIS et son pont antique, de l’ombre, de la verdure et un grand silence, le paradis après cette marche sous un soleil toujours aussi ardent. Nous poursuivons notre  marche  par un sentier tantôt  ombragé, tantôt sur des roches brulantes, qui suit les berges de la VIS jusqu’aux moulins en ruine de LA FOUX. Les roues tournaient autrefois grâce aux eaux d’une curieuse résurgence de la VIS. Le débit abondant de la rivière apporte une fraicheur que nous savourons un long moment.

   Et vint le moment redouté : la remontée vers BLANDAS. D’abord un sentier en plein soleil puis quelques kilomètres sur un goudron surchauffé, nous ramènent au belvédère de BLANDAS . Quelques faiblesses apparaissent en cours de route. Heureusement Michel, de son pas de vaillant hussard, remonte au parking retrouver son destrier et galope au secours des défaillants. Autant dire que la bière fut appréciée ce soir là.

    De retour au camp situé ce soir-là à ALZON, nous fêtons joyeusement les anniversaires de Pascale et de Jean-Pierre.

    Vendredi 11 juillet  C’est la fin de cette belle chevauchée. Chacun repart de son coté, des images et des souvenirs plein la tête. Un peu de tristesse peut-être, pas trop car nous savons que nous allons bientôt nous retrouver dans nos Pyrénées.

   Merci Michelle pour la bonne organisation de cette semaine.

     G H

Publié le 15/07/2019 @ 20:05  Prévisualiser  Imprimer l'article

Estaubé n'est pas une gloriette - par Semeac Evasion marche

Discrètement posé entre sa majesté « le cirque de Gavarnie » et le sauvage « cirque de Troumouse » il a la modestie des cadets, l’effacement des puînés. Et pourtant, il mérite qu’on le courre et le parcoure, le cirque d’Estaubé.

C’est ce qu’entreprirent quinze marcheuses et marcheurs – certaines paressant dans les bras de Morphée - par une matinée de ce début juillet qui augurait d’une journée ensoleillée. Oh, n’allez pas imaginer que ces randonneuses et randonneurs allaient marcher sur les traces des Russel, Audoubert, de Bellefon. Ils n’en avaient ni l’intention, ni les capacités. Simplement, ils prirent les chemins buissonniers, quittant le Val d’Adour et les côteaux pour un amical rendez-vous avec leurs Pyrénées aux sommets encore nimbés d’une légère écharpe nébuleuse, celles qu’ils voient souvent au cours de leurs marches, plus bas, quand la saison est moins propice. Avouez que c’est tentant, comme une sorte de supplice de Tantale, de voir le Pic et ses frères, les hauts plateaux et les vallons. Il fallait bien, sinon les tutoyer, du moins s’en approcher.

Avec le lac des Gloriettes, nous sommes dans une des sources de vie qui alimentent toute une région en eau pour ces différents usages, dont l’électricité – pensons un instant à ce qu’il a fallu d’ingéniosité et de travail pour construire, au cours de la première moitié du siècle dernier, ces barrages, véritables ouvrages d’art.

Passé le lac, nous entrâmes dans le vallon d’Estaubé et longeâmes le gave éponyme sur un bon sentier, dont quelques affleurements rocheux provoquèrent deux involontaires cascades sans gravité. La pente était soutenable, acceptable pour des marcheurs inaccoutumés à la haute montagne.

Imaginons ce qu’un tel décor eût pu donner sur la palette d’un impressionniste accompagnant la chanson du « Dormeur du val ».Bien enchâssé entre les hautes parois abruptes, le vallon est recouvert d’une étendue d’herbe verte, rehaussée par le bleu des iris latifolia formant par endroit un superbe tapis ; plus discrets, la joubarbe à toile d’araignée ou l'orpin des rochers se nichent dans quelques anfractuosités ; de-ci-delà quelques œillets à delta apportent leur touche délicate à ce camaïeu qui sera complété dans quelques jours lorsque le chardon revêtira sa couleur estivale bleu acier ; le vert de l’eau claire du gave tempère la minéralité de la roche nacrée et polie par le temps.

Les troupeaux de brebis et de vaches animent le tableau.  Les ovins obéissent à la patte et aux aboiements des borders-collies. Les belles dames aux magnifiques robes brunes pour certaines, blanches pour d’autres, sous un air indifférent demeurent vigilantes (surtout les mères dont l’une d’entre elles n’a pas encore rompu le cordon avec son jeune veau) lors des passages de ces étranges bipèdes qui n’ont rien des bergers sinon les bâtons.

 A notre droite, le chemin monte vers la hourquette d’Allanz, point de passage et vue imprenable sur le cirque de Gavarnie et invitation, pour les plus courageux à gravir les pentes du Piméné, un peu plus loin les deux frères Astazou (le petit et le grand) clôturent la partie orientale dudit cirque, le sévère couloir de Tuquerouye permet d’accéder à force de jarret au lac glacé et au Mont Perdu (Monte Perdido en territoire espagnol, 3365 mètres) – un rêve, juste un inaccessible rêve pour les modestes marcheurs que nous sommes ! Au fond, les murailles du cirque, desquelles coule la cascade d’Ailhet, calment toute velléité de franchissement.

Cette journée nous mit des idées en tête, nos jambes, quoique lasses, sont prêtes à repartir pour ces randonnées en altitude, toute raison et sagesse gardées. Convaincus, à l’instar d’Albert Camus, que « la lutte pour les sommets suffit à remplir un cœur d’homme ».

Tarbes le 11 juillet 2019

Bernard, le chroniqueur

Avec la participation de Marie-Anne la botaniste

Et l’œil acéré des correctrices-corrigeuses, Claude et Simone

Publié le 13/07/2019 @ 07:01  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT - dimanche 30 juin 2019 - par Semeac Evasion VTT

Dimanche 30 juin 2019

Ouïe-oueilloux

A‌près une journée difficile la veille à Cauterets et ses alentours (pont d'Espagne et camp basque) ajouté à une soirée festive (grillades d'été) les 6 participants présents optaient pour une sortie de récupération...Histoire de savoir où en sont les jambes, dès le bois de Labarthe, nous attaquons la montée franche pour atteindre le chemin des crêtes, le test n'est vraiment pas concluant. A Piétat nous descendons par le chemin de Montignac jusqu'à Angos. Toujours en légère déclivité sans s'éloigner de l'autoroute on arrive aisément sous le viaduc de l'Arret-Darré en remontant le cours de la rivière on atteint le moulin du même nom. Sans changer de direction on bute sur la côte d'Oueilloux, pas loin de 3 km de pentes sévères et le soleil qui nous chauffe le casque et les épaules. L'acide lactique durablement installé dans nos muscles nous cherchons en vain et sans y croire, aux alentours de Hitte, un chemin qui nous mènerait à Orignac. En haut de la côte de Montgaillard, devant l'état général des troupes nous décidons de rentrer par la route des crêtes mais ce qui aurait pu être un retour paisible est pollué par des attaques sournoises de quelques uns (unes) même le néo responsable des sorties, grand plateau, petit pignon assassine tout le monde dans les ultimes rampes. Pour réconcilier tout le monde, passant près de chez lui à Sarrouilles, Michel P invite les belligérants à un sympathique apéro bien venu et reconstituant.


                                 SM 

Publié le 01/07/2019 @ 10:46  Prévisualiser  Imprimer l'article

20190626_111429.jpgRencontres d'estives - par Semeac Evasion marche

Mercredi 26 juin 2019

Quelles différences y-a-t-il entre un mouton, une brebis, un bélier, un agneau ? Jusqu’à quel âge un agneau reste un agneau ? Qu’est-ce qu’un broutard ? Pourquoi ne faut-il pas caresser les chiens « patou des Pyrénées » qui sont dans la bergerie ? Lorsqu’elles sont dans les estives, les brebis ne sont-elles pas tentées de partir vers des pâturages plus lointains, de fuguer en quelque sorte ? Connaissez-vous la race du porc bagnérais ?A quoi servent les chiens de berger, les « border collie » par exemple ? Avec quels moyens se font les travaux de fenaison, dans ce vallon aux versants pentus ? ». Autant de questions et bien d’autres auxquelles les vingt deux marcheuses et marcheurs ont obtenu des réponses de la part de Cédric – et de Clara, la Bagnéraise de la virée ! -. Donc, si vous ne faisiez pas partie de l’équipe - peut-être, refroidis par nos chers médias, par crainte de la canicule ? - interrogez une ou plusieurs de vos connaissances, elles vous diront !

Cédric et Yan, ce sont deux bagnérais, fidèles à leur vallée, à leur Bigorre, amoureux de la montagne… et des brebis, qui, après quelques années de « purgatoire » hors de chez eux, sont revenus « a nouste », ont fait de la vie de « berger-éleveur » de brebis, leur vie. Et créèrent « Vie d’Estive » ajoutant à leur activité pastorale, la réception de groupes, l’organisation de moments, de demi-journées et de journées « récréatives » plutôt que pédagogiques, selon les dires de Yan pendant lesquels il font partager leur passion. Car il s’agit de bien plus qu’un métier. Pour preuve, leurs deux voisins, 72 et 78 ans continuent leur vie de bergers-éleveurs, montent l’été voir leurs bêtes dans les estives, font les travaux avec motofaucheuses, râteaux et fourches, portent à dos d’homme les charges de foin enveloppé dans un drap appelé ici « le siarret ». Et ne croyez pas que l’hiver est synonyme de repos, bien au contraire ! C’est leur vie, toute leur vie. Jusqu’au bout.

On aurait tort de les regarder avec nostalgie, mélancolie, avec parfois une compassion compassée. Leur engagement, leur travail est utile, indispensable à l’équilibre de la nature  - la forêt avec ses ronciers envahirait l’espace, le rendrait inaccessible (l’auteur de ces lignes, originaire de ces vallées abandonnées du Couserans en sait quelque chose !) -, à la qualité de l’alimentation, de notre environnement. Mais, ce n’est que le point de vue du tabellion de service…

Revenons donc au sujet de cette chronique. Pour cette première rando sur la journée de la saison, nous avions choisi ce vallon du Serris, au-dessus de Beaudéan. Nous l’avions choisi parce qu’il est tout simplement beau, ouvert juste ce qu’il faut, encore couvert de vertes prairies en cette période de l’année, vivant et heureux, tranquille et serein grâce à la présence humaine discrète et active. Il est comme une invitation à poursuivre vers le Monné de Bagnères tout proche, les plaines d’Esquiou à l’Ouest, à rêver à l’ascension de la Hount Blanque, du Merlheu et mieux encore du Pic – ne demandez pas, s’il vous plaît, de quel « pic » il s’agit, il n’y a en qu’un dans les Pyrénées (fermez le ban) !

Pour prendre soin de nos marcheuses et marcheurs, l’initiatrice de cette rando (Marie-Anne) - peut-être parce qu’elle est sarthoise mais surtout qu’elle connaît le secteur ! – avait prévu ce circuit dans le sens des aiguilles d’une montre de façon à ce que la montée sous les ombrages soit moins soutenue. Ainsi, malgré une chaleur naissante mais supportable, nous atteignîmes le col après une heure vingt et quelques haltes réhydratantes. Tranquillement nous rejoignîmes notre hôte quelques centaines de mètres (de dénivelé) plus bas. Le contact, la visite, les échanges et le casse-croûte furent sympas et francs de collier, non dénués d’humour à l’image de Cédric.

La chaleur pesante, suffocante à la limite, nous fit regretter la fraîcheur de la « hournère », cette grange auprès de laquelle nous avions mangé, sous l’ombre des frênes.

Cela n’est pas une fable, mais s’il y a un enseignement à tirer pour les prochaines fois, c’est bien que la tête et les jambes vont bien ensemble !

Pla merci, Cédric et Yan, tournarem ! Pla merci à touts !

              Bernatou

Publié le 27/06/2019 @ 10:20  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT - dimanche 23 juin 2019 - par Semeac Evasion VTT

Dimanche 23 juin 2019

A travers le hublot : Couraduque
 
Le parking du col de Couraduque était bien grand pour les 6 participants à cette sortie grand air mais bien vite les casques, les vélos et... les caisses de ravitaillement envahissent l'espace. En route vers la cabane jaune et le col de Bazes, tout le long du parcours la vue est saisissante, on ne s'en lassera jamais. Un arrêt spontané s'impose devant la beauté du petit lac du Soum, des chevaux et des canards sauvages se partagent la baignade, ce qui présage d'une journée chaude. Un dernier franchissement et nous sommes en vue du col du Soulor, là les moutons sont roi, ils ne se privent pas de lustrer avec application les carrosseries des voitures garées. Le retour est attaqué en descendant sur moins d'un kilomètre vers Arrens puis virage à gauche, nous grimpons à travers une belle forêt de sapins pour rejoindre le lac de Soum et de là, reprendre la piste de l'aller. Nul besoin de hublot pour constater que les estomacs sont vides. Il est aux alentours de 13h lorsque l'on prend possession d'une table sur l'aire de pique-nique, le moment est convivial, presque plus attendu que l'expédition du jour ce qui pose questions. 


                               SM

Publié le 24/06/2019 @ 10:33  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT - dimanche 16 juin 2019 - par Semeac Evasion VTT

Dimanche 16 juin 2019

2 cols et quelques bricoles,

Nous étions 8 pour cette deuxième sortie de l'année en montagne. Le plateau de Payolle nous accueille‌ dans son cadre paisible et naturel. Pour se mettre dans le rythme quoi de mieux que d'attaquer le pied du col de la Hourquette d'Ancizan par les pelouses puis rejoindre le bitume sur quelques 400 m. Une piste sur la gauche nous fait prendre la direction du col d'Aspin, c'est une première rampe qui nous élève très vite à travers les sapins et nous permet d'admirer par quelques trouées le site de Payolle et son lac étincelant. Un peu de répit là où la pente est moins sévère avant de gravir en plusieurs rampes successives les derniers hectomètres. Vue sur le col, toujours fréquenté par les vaches maîtresses des lieux et les éternels cyclos avides de ce lieux mythique. Les novices immortalisent leur passage par une photo devant le panneau indiquant le site. Une piste traversière empruntée par les troupeaux rejoint le col de Beyrède, c'est par là que nous nous engageons, seuls quelques dévers glissants présentent des difficultés. Toutefois une erreur d'aiguillage nous oblige à slalomer à travers les sapins en poussant nos vélos, nous retrouvons la bonne piste avec soulagement. Le col de Beyrède nous apparaît dans sa simplicité, épargné en grande partie de la prédation de l'homme, seule l'auberge discrète tapie au bas d'un vallon attend le client. Il nous aurait été facile de rejoindre nos voitures en dévalant le côté ouest du col mais un détour vers l'Espadiet nous réserve les ultimes "raidars" avant de profiter de l'eau fraîche de l'abreuvoir au niveau des carrières de marbre. Avant de quitter les lieux l'habituel pique-nique est partagé avec un dernier regard sur les sommets environnants que nous avons côtoyés il y a quelques heures à peine.


                                    SM

 

Publié le 17/06/2019 @ 12:47  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT - dimanche 9 juin 2019 - par Semeac Evasion VTT

Dimanche 9 Juin


 
Les foudres du ciel

Belle affluence avec 10 participants confiants en la météo annonçant timidement quelques pluies " éparses ". En route vers Barbazan, Horgues et Odos puis par le chemin de la lande nous atteignons à gauche des établissements Bastié le chemin dit de Beyrède. Se présente la rude ascension vers la stèle de la résistance à Hibarette. Le groupe est reconstitué pour prendre un bol d'air en rasant l'usine de méthanisation du Bécut. Pour la plupart d'entre nous, c'est un plaisir de plonger sur l'autre versant en empruntant une piste récemment découverte, piégeuse et très technique. Après avoir traversé le gué sur l'Aube nous nous hasardons vers Layrisse alors que les premières gouttes de pluies raisonnent sur nos casques. A l'entame du "raidar" un prodigieux coup de tonnerre annonce un futur incertain. La pluie redouble, au loin le village de Bénac apparaît dans la brume, nous filons vers les premières maison, l'orage gronde sur nos têtes, des chevaux affolés détalent dans leur enclos. Maintenant, la grêle se mêle au déluge. Sur la place du village tout le monde se serre sous un toit exigu et c'est la valse des k-way sauf pour Joël qui a déjà donné sa peau à Gene. Quelque peu refroidis nous rentrons par Louey et le tobogan de Bellevue à Juillan. Soudain le soleil daigne réchauffer nos vielles carcasses et c'est enfin secs que l'on profite de cette aubaine pour musarder autour de l'hippodrome de Laloubère, rejoindre les rives de l'Adour en prenant garde toutefois de ne pas tomber à l'eau.

                                           SM  
Publié le 11/06/2019 @ 23:26  Prévisualiser  Imprimer l'article
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