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VTT Evasion dimanche 8 juillet - par Evasion VTT

Dimanche 8 juillet

 

 

COURADUQUE-SOULOR-AUBISQUE

C'est sur l'aire d'envol du col de Couraduque que nous nous retrouvons à cinq pour un périple qui n'est pas totalement défini.
Le col de la Serre et sa cabane  jaune sont rapidement atteints, avec un effort supplémentaire on arrive au col de Bazes. Aujourd'hui la montagne est parfaitement dégagée, seul le grand Gabizos a conservé sa moumoute molletonnée.‌ Col de Cantau et sa cabane du même nom, un arrêt reconstituant y est proposé. Après 1 km de goudron, c'est l'arrivée au col du Soulor ; une opportunité se présente : suite à la fermeture de la route en-dessous de Gourette la circulation routière est fortement diminuée vers l'Aubisque, la décision est vite prise ! nous allons nous payer ce passage mythique.

Dans ce milieu des plus sauvage on ne résiste pas à prendre des photos vers le cirque du Litor parfaitement dégagé. Sur un échelonnement de 10 mn on se retrouve tous au sommet, quelques photos souvenir et c'est le retour. Maintenant le soleil donne sa pleine mesure, la montagne n'en est que plus belle, au loin des troupeaux accompagnés de leurs clochettes nous rappellent que la sonnerie de midi a retenti depuis longtemps.

De retour au parking, une table est rapidement dressée, le "kècoton" de Nelly est englouti suivi d'une brioche au chocolat fondant, nulle miette ne résistera et pour cause : 50 kms avec 1200 mètres de dénivelé positif. 


                                    SM

 

Publié le 09/07/2018 @ 17:10  Prévisualiser  Imprimer l'article

MARCHE 3 juillet CAMPAN - par MARCHE Evasion

Mardi 3 juillet

 

Grands sites, contes et songes – deuxième période

conte, songe et la réalité mêlés dans les flots de l’Adour

 

«Les génies ont disparu, c’est la preuve qu’ils ont existé» (Alain Isla, conteur bigourdan)

 

Un génie existe toujours, le génie de l’humanité. Même si sa flamme vacille sous les tempêtes du monde des comptables, même si le doute trouble les esprits, il appartient aux femmes et aux hommes de notre planète de le protéger, de le sauvegarder, de lui assurer la pérennité. «Plus que jamais, le monde a besoin de sagesse», concluions-nous ce 26 juin 2015, de retour de la randonnée à Sarrède, dans cette magnifique vallée de Campan – «la plus belle du monde» aux yeux d’Alain Isla et de Cathy son épouse (et peut-être sa muse !) dont beaucoup d’entre nous faisions alors connaissance -. C’est, sans doute confusément, comme un «non-dit», le sentiment qui ressort de cette nouvelle randonnée dans la «Bouche» (1) de Campan, guidée par Cathy, sous la romance des contes d’Alain.

 

Nous ignorions (du moins, la plupart d’entre nous), que le pont qui saute l’Adour, à l’entrée de Campan en venant d’Asté par la rive droite du torrent-fleuve, se dénommait «le pont des cagots» comme le chemin «des charpentiers» qui remonte le long de cette rive conduisait aux habitations de ces «parias» parqués de ce côté-là. C’était l’apartheid des temps anciens…Ces braves (osons le qualificatif !) gens, étaient victimes, à Campan comme ailleurs en Gascogne, de toutes les exclusions dont les causes sont autant diverses qu’incertaines : lépreux est celle la plus communément admise, ce qui les cantonnait aux seuls travaux du fer et du bois ; sinon celle de peuple « goth » auquel on aurait ajouté le préfixe «ca», terme occitan qui signifie «chien», ou encore ce terme de «cagot» désignerait des protestants renégats) constitue également une hypothèse d’explication. Mais, certains d’entre eux furent admis dans la communauté campanoise après avoir accompli des exploits, auxquels eux seuls, semble-t-il, pouvaient parvenir. Ce fut le cas de Bertrand et de sa désirée Blanca, qui débarrassèrent le village d’un monstre qui faisait un carnage dans les troupeaux de brebis, effrayait les bergers quand il ne les agressait pas. On dit, dans la vallée que, mortellement blessé, il s’en alla mourir dans les eaux du lac d’Aygue rouye (les eaux rouges). En écoutant Alain (2), mon esprit vagabond (rebelle, quelquefois) ma rappela ce jeune malien, sous le coup d’une expulsion du territoire français, qui sauva de la défenestration un jeune enfant et fut ainsi admis à régulariser sa situation et à demeurer en France. Mais, «cric et crac» bien sûr, ce ne sont là que des extrapolations, voire des élucubrations de l’auteur de ces lignes.

 

Avant que le lecteur ou la lectrice ne me reproche mes disgressions, j’en viens, non pas au compte-rendu (inapproprié et désobligeant pour «la plus belle vallée du monde») mais au récit de cette «ballade» qui avait davantage le caractère d’une randonnée montagnarde que d’une gentille balade.

 

En effet, passé le pont sur les eaux vertes de l’Adour, nous comprîmes immédiatement que Cathy n’était pas la femme des platitudes ! Nous montâmes, donc, sur un sentier ombragé bordé de buis. Mais, Alain et Cathy ne sont pas des stakhanovistes de la rando ! Ils veillèrent à ce que cette petite troupe d’une vingtaine de….jeunes et décidés seniors (3) suivent et parviennent toutes et tous à la fameuse «fenêtre». Pour nous motiver, Alain tenta de nous transformer en ours, comme l’avait fait ce merveilleux génie de ce jeune homme alangui et triste de la fuite de cette jeune fille aperçue sur les bords de l’Adour, qu’il retrouva ensuite, toujours par la force de cet esprit, pour le bonheur des jeunes gens et la prospérité des campanois. Sur la fin, nous gravîmes plus que nous ne montâmes quelques éboulis et nous arrivâmes, toutes et tous, à la «fenêtre». Là, chacune et chacun reprirent leur souffle et nous nous regénérâmes grâce à un apéritif  très particulier. Le replat et quelques restes de blocs et escaliers en ciment (du temps de la construction de la conduite forcée qui amène l’eau à Beaudéan) se transformèrent en un théâtre d’altitude. Nous prenions de la hauteur, au-dessus de cette vallée de Campan et de ses quartiers, Saint Roch bien visible, Galade, Rimoula, Cayre de By devinés plus qu’aperçus un peu plus haut vers Sainte-Marie de Campan. En face la Hount Blanque et le Montaigu se coiffaient d’un vaporeux voile blanc sous les auspices de notre Pic - le seigneur des Pyrénées ! - .

 

 En de tels lieux et en de telles circonstances les banalités sont proscrites, méconnues, ignorées.  Et la ballade d’Alain reprit, les notes de sa corne-pipeau ponctuant les mots contés. Contes, rêveries, songes… C’est d’abord, Estève qui chagriné et dépité, de voir sa vallée rabougrie, ses herbes rases et séchées par le soleil, ses brebis faméliques, implore ce colosse de génie, qui d’un coup de trident dans la montagne fait jaillir les trois sources qui donneront l’Adour et assureront la prospérité de la vallée et de ses paysans. Puis, les légers nuages deviennent Marie et son amoureux que les parents ont éloignés l’un de l’autre car le jeune homme vient d’une famille pauvre, sans dot. La sollicitude du bon génie les fera se retrouver et leur union sera finalement acceptée de part et d’autre à tout jamais. Vous ne trouvez pas que ces contes aux accents poétiques révèlent quelques vérités, toutes simples et toute contemporaines ? La sagesse vous dis-je !

 

Après nous être nourris à la façon du «mens sana in corpore sano» (4), nous nous engageâmes, toujours à travers les buis, sur un sentier où la pierre roule sous les pieds, dans la descente vers Campan,  laissant pour une fois prochaine la montée vers le col du Teilhet et Ordincède. Cette coquine de Cathy ne nous avait pas tout dit ! Après une heure de marche, elle nous annonça : «le sentier est en dévers, il est équipé d’un câble sur la droite qui vous servira de rampe.». Précautionneuse et soucieuse de ramener sans écorchures son équipée à bon port, elle plaça Cédric, ce jeune-homme charmant et attentionné aux endroits critiques. Et le passage fut franchi de «pied de maître» !

 

Tout effort mérite, récompense. Même pour celles et ceux qui n’ont pas consenti à l’ultime, à savoir atteindre, en gravissant un court éboulis, l’entrée d’une grotte et y pénétrer soit pour les techniciens de la grimpe par quelques pas de désescalade, soit pour les curieuses et curieux ignorant cette technique, une descente….sur les fesses. Alain, magnanime, n’établissant pas de hiérarchie entre quelques intrépides et celles et ceux dont les mollets regimbaient de fatigue, nous conta l’histoire (écrite par Cathy) de Coline et Margalide, ces deux gentilles et crédules fées, qui désobéirent au monstre qui occupait la grotte, livrèrent le secret aux jeunes campanois, et furent transformées, l’une en couleuvre et l’autre en vipère. Mais, rassurez-vous, personne ne fut mordu et tout le monde put rentrer chez soi, sain et sauf, quelques-unes et quelques-uns plus fourbus que d’autres, enchantés par ce deuxième épisode de «Randonnée dans les Grands sites, contes et songes». Et dans l’attente du troisième.

 

Amies marcheuses et amis marcheurs de la boucle de «La Bouche», vous l’avez fait ! Vous avez effectué les 539 mètres de dénivelé positif et les 6 heures de randonnée avec entrain et bonne humeur.  Chaleureuses félicitations à vous ! Voilà qui est de bon augure pour l’avenir !

Et à vous, Alain et Cathy,  «pla merci», les amis. A bientôt de vous revoir.

 

           Adishatz

Tarbes le 4 juillet 2018

Bernatou

 

  1. «La Bouche» : vient du mot patois «bouch», buis en français, versant exposé au sud de la vallée de Campan, couvert de buis et de végétation méditerranéenne.
  2. Le but de ce texte n’est pas de vous raconter la totalité des contes d’Alain que vous trouverez sur son site internet : Alain Isla,conteur.
  3. Seniors : ici, dans le texte synonyme de seigneurs, ça va de soi !
  4. «Mens sana in corpore sano» : un esprit saint dans un corps sain, citation du poète romain Juvénal, repris par Pierre de Coubertin
Publié le 05/07/2018 @ 11:24  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT Evasion dimanche 1 juillet - par Evasion VTT

Dimanche 1° juillet

 

 

Le pic du Jer,
 

Sur le petit parking d'Adé qui sert aussi de marché ouvert nous sommes six à avoir choisi ce lieu comme camp de base pour un raid sur le pic du Jer. En clignant des yeux sous un soleil déjà prometteur nous apercevons son sommet bien lointain.

Rien ne vaut quelques bosses vers Lézignan pour remettre en marche la mécanique quelque peu émoussée de ceux qui la veille s'étaient aventurés sur le col du Soulor. A partir d'Arcizac ez Angles la liaison vers le pied du pic se fait sur une mono-trace bien sympathique mais qui ne manque pas de piquant, ronces et orties nous saluent bien, c'est à partir du rocher de la vierge que l'escalade commence, d'abord brutale par son pourcentage et la nature du sol, quelques trois cents mètres plus haut la pente est plus régulière et chacun peut prendre sa vitesse de croisière.  La difficulté se présente par six kilomètres d’ascension sèche pour atteindre une altitude dépassant 900 m‌, les derniers kilomètres sont à peine franchissables, il nous faut rouler sur un tapis de pierres fuyant sous nos pneus, le terminus est apprécié la bière fraîche et le point de vue aussi. Dans la descente on se risque sur la piste bleu, notre matériel et notre pilotage nous incitent bien vite à reprendre la piste pépère pour être sûr d'apprécier les dernières gouttes d'un liquide ambré prudemment stocké dans une glacière.


                                                  SM

Publié le 02/07/2018 @ 11:27  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT Evasion dimanche 23 juin - par Evasion VTT

Dimanche 23 Juin 2018

 



Les boues éternelles,

La participation était prévue à la baisse vu les absences annoncées de quelques cadres, et pourtant nous étions 6 à prendre le départ. Notre coach habituel étant parti outre Rhin vérifier si le petit Valentin avait bien les jambes d'un futur cycliste‌, un guide de substitution est vite désigné, il a un road book bien rempli et on peut le suivre sans hésitation. En longeant l'Alaric à vitesse réduite nous sommes témoins de ce que j'appellerai une fulgurance : le mot n'est peut être pas adapté, mais l'un de nous est projeté dans un champ fraîchement ensemencé, son vélo et une de ses chaussures restent sur la piste pendant qu'à pleine vitesse il ne peut stopper son élan qu'au prix d'un roulé boulé salvateur. Pas de bobo, juste mal au ventre de rire. Nous progressons sur les crêtes de Sarrouilles et Séméac pour nous enfoncer (là le mot est bien choisi) dans les bois du Rébisclou, même pendant les plus belles périodes d'été la piste est parsemée de zones humides donc pas de surprise quand nous nous trouvons devant ses bourbiers qui sont pour la plus part franchis à vélo dans les descentes. La remontée vers Lansac est bien plus difficile mais ne nous découragera pas pour poursuivre vers Angos et enfin se régaler de la côte de Barbazan qui garde elle aussi en toute saison ses boues éternelles.

                                   SM

 

Publié le 28/06/2018 @ 14:43  Prévisualiser  Imprimer l'article

La Rhune - par Montagne

La Rhune

Etonnante dune

Jaillie de l’écume

Par la magie de Neptune.

Au clair de lune

Phare sans lanterne aucune

Au petit matin une

Toile de brume

Se suspend à sa hune

Et fait la fortune

Opportune

De la commune.

Du haut de cette tribune

On devine Pampelune

Hendaye et les lagunes

Où s’étendent les brunes

Que le vent importune.

          MCa Juillet 2004

 

 

Publié le 27/06/2018 @ 14:27  Prévisualiser  Imprimer l'article

Montagne 14 juin 2018 - par Montagne

                                          QUE D’EAU,   QUE D’EAU

        Une fenêtre météo plus favorable s’ouvre ce jeudi 14 juin dans ce printemps pourri que nous vivons en ce moment. Nous nous y engouffrons pour organiser notre sortie « montagnol » habituelle. Nous ne demandons que bien peu de choses : un petit répit dans cette pluie tenace.

        Le refuge Russel sera notre but aujourd’hui. Ainsi, vers 9 H, ce jeudi, à 12 participants, dès La Fruitière, nous partons dans la longue vallée de Lutour. Le soleil brille par son ‘’ absence ‘’ et des lambeaux de brume se déchirent de temps en temps, laissant entrevoir au loin le magnifique pic de Labas encore tout enneigé. Pas de soleil certes, mais un environnement verdoyant et lumineux, une ambiance merveilleuse. Mais que d’eau !!! Tous les flancs de la montagne ruissellent, des cascades partout, des petites, des grosses mais toutes d’une pureté remarquable. Le débit du torrent Lutour est énorme, bruyant et ses eaux limpides.  Quand on regarde l’Adour à Tarbes, on se demande où elle est passée pour devenir aussi noire et aussi sale. Bien entendu, notre sentier regorge d’eau lui aussi. Les flaques succèdent aux ruisseaux et les rochers humides aux plaques de boue.

     Ne regardons pas que nos pieds, car, sur le flanc gauche, de magnifiques isards broutent gentiment, pas affolés par notre présence, allant même jusqu’à lever la tête et jeter un œil sur notre marche. Les photographes dégainent leurs  appareils et mitraillent les jolies bêtes. On dirait qu’elles prennent la pose. ‘’Une photo de mes cornes, une autre de mon croupion, que voulez- vous de plus, semblent-elles dire’’

      Jusqu’au panneau indiquant : refuge Russel 1H30, tout va bien. La pente, douce jusqu’à maintenant, se raidit soudain. Les conversations se font plus rares, les derniers vêtements chauds quittent les épaules et grossissent les sacs. Nous atteignons vite le refuge, banale bâtisse sans trop de confort mais qui nous offre ses bancs, eux, confortables. Malgré une brume tenace qui nous cache les cimes avoisinantes, nous jouissons du plaisir de farnienter un long moment dans ce cadre idyllique. Quelques petites voix discrètes s’élèvent pour demander si l’on ne pourrait pas monter un peu plus haut mais c’est chose impossible aujourd’hui

     Il nous faut bien quitter ce paradis pour rejoindre La Fruitière et nos soucis quotidiens. Toujours autant d’eau sur le sentier et davantage de monde aussi. Cauterets  déverse ses curistes avides de beaux paysages et pressés d’oublier le goût des eaux sulfureuses. Mon théorème s’applique bien encore une fois aujourd’hui. Belle balade.

  Vous ne connaissez pas mon théorème, le voici :

‘’Au retour d’une randonnée, la distance qui nous sépare de notre point d’arrivée est inversement proportionnelle à la densité des touristes que nous croisons’’. Vous le vérifierez.

                                                                                        G  H                         

Publié le 18/06/2018 @ 16:06  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT Evasion dimanche 17 juin - par Evasion VTT

Dimanche 17 juin

Faites des paires,

Sept au départ, mais bien vite après quelques kilomètres nous voici quatre paires pour faire huit...Vu les intempéries le parcours se décomposera à 50% route, 50% chemins ce qui n'enlèvera pas le moindre intérêt à la sortie.

Barbazan,Salles-Adour, Horgues,Hibarette et Bénac nous verront passer deux par deux mais au pied de la côte d'Averan un élément se retire du jeu et nous voici de nouveau six pères et une mère.

L'ascension est difficile pourtant on la prolongera jusqu'aux pieds des antennes de Miramont, point de vue inégalé sur les montagnes au sud et la plaine tarbaise au nord. Le groupe se régale par avance à l'idée de la descente "de la buse" bordée de chênes séculaires qui nous emmènent au centre d'Adé. Hélas des travaux de déboisement couplés aux fortes pluies de la semaine rendent le passage laborieux et désolant.

Nous voici sur le chemin du retour, malgré la recherche du meilleur itinéraire il nous faudra franchir quelques marres à canards avant d'atteindre Lanne et Louey. Sous leur allure de vieux guerriers quelques-uns se renseignent sur l'horaire, émus à l'idée de défaire cet éventuel paquet qui les attend à la maison car c'est aujourd'hui fête des pères.


                                    SM

 

Publié le 18/06/2018 @ 11:36  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT Evasion dimanche 10 juin - par Evasion VTT

Dimanche 10 juin

Le domaine des boeufs

 

La température, le ciel voilé, tout cela annonçait que la tristesse de ce mois de juin n'était pas prête à rendre les armes.‌ Pourtant ils sont 4 qui pourraient se la faire à la belote, sans même y penser ils s'enfoncent dans la brume qui semble moins épaisse vers Orleix. A la sortie du village un "raidar" nous permet de dominer la forêt de Artigalies. De retour dans la plaine, nous ne quitterons plus le pied des côteaux jusqu'à Lescurry, les fossés débordent, des coulées de boue coupent les routes. Nous traversons Bouilh-Péreuilh, nom qui viendrait du latin Bovillum signifiant "domaine à bœufs" donc franchissable en VTT.

Nous voici désormais dans la sympathique vallée de l'Arros que nous suivrons par un chemin empierré jusqu'à Cabanac, à partir de là nous mettons le cap à l'ouest sans ignorer les difficultés qui nous guettent. Un large crochet nous permet d'éviter un gros nuage venant droit sur nous, mais impossible d'éviter l’infâme bourbier entre Hourc et Boulin qui nous oblige à mettre les pieds dans la pâte, nous atteignons ainsi le point sommital de la région matérialisé par une borne en granit au pied d'une tour en ruine. Le fait d'être sur le point le plus haut nous assure une belle descente troublée seulement par le franchissement de la côte de Sarrouilles.

Au final quelques 45 km d'un parcours plutôt original qu'il faudra, si j'ose dire, garder au chaud.

 

                                         SM

Publié le 11/06/2018 @ 12:46  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT Evasion dimanche 3 juin - par Evasion VTT

Dimanche 3 juin

 

                                 Ibos pas trop,

La montée du géant dans le col du Tourmalet ayant asséché quelque peu l'effectif: nous nous retrouvons 7 au départ. La mise en jambe se déroule le long de l'Adour jusqu'à Bours, très vite nous constatons que les orages journaliers ont rempli les ornières, la montée de la Montjoie est glissante, tout autant que la descente vers Pintac. Un bon observateur pourra deviner à la simple nature de la boue collée sur le cadre d'un vélo, d'où se situait la randonnée: glaise bien collante, lac de l'Arret Darré, terre ocre légèrement sablée: Les Puyolles, aujourd'hui c'est le noir des tourbières des environs du bois du commandeur et du plateau de Ger qui domine.

La colonne s’arrête un instant devant un morne menhir garde frontière entre Bigorre et Béarn, la côte jaune nous ramènera au pays. Un panneau nous indique "Ibos la plaine", nous y ferons un petit tour pour finalement intégrer "Ibos village" le temps de saluer la majestueuse cathédrale et nous mettons le cap sur Tarbes sans pouvoir nous débarrasser complètement d'un dernier panneau "Ibos le Pouey"

 

                                              SM

Publié le 04/06/2018 @ 12:28  Prévisualiser  Imprimer l'article

- par GH

PIC ET REFUGE  DU MONT NE

       Il pleut sur Séméac, il pleut toujours en ce mois de Mai. Allons-nous refaire le scénario du 8 février dernier ? Non, cette fois-ci, nous partons tous les 9 sans l’ombre d’une hésitation  et tant pis pour les quelques réfractaires à la sortie qui ont préféré la couette du lit à la rincette du ciel. Ne connaitraient-ils pas les caprices et les sautes d’humeur de la météo ?

         Après un passage au col de Peyresourde, Bourg d’Oueil nous accueille dans ses brumes légères qui se déchirent pour laisser apparaitre des lambeaux de ciel bleu. Ce n’est certes pas le grand beau, mais l’ambiance n’a rien à voir avec la grisaille de la vallée. C’est un tout petit village de 7 habitants qui s’enorgueillit d’une station de ski à 14 euros la journée. Qui fait mieux ?

      Nous partons rapidement sur les pentes très modestes de la station puis dans la boue de la forêt, pour rejoindre le sentier bien tracé qui monte au col de Pierrefite. Bien tracé dis-je ?, nous avons failli perdre Juju en route. Les prairies sont des marécages, les sentiers des ruisseaux et les ruisseaux de petits torrents. Aurait-il plu ici aussi ?

       Le col de Pierrefite nous accueille rapidement avec un soleil intermittent, timide mais chaud. La haut se dresse la grosse, débonnaire et haute bosse du Mont Né. Trop élevée pour certains et trop tentante pour d’autres. : Béatrice, Sylvie, Michel  et Julien possédant suffisamment d’énergie et de courage, attaquent la raide montée vers le sommet tandis que Michelle, Cathy, JP, Christian et moi rallions par une large piste légèrement descendante le petit et joli refuge du Mont Né. Une large terrasse, un paysage magnifique, un banc et des chaises, un soleil intermittent mais agréable et la sortie devient un instant de bonheur. Ajoutez à cela, offert par Christian qui fête son  « nième » anniversaire, un vin blanc moelleux, rafraichi à l’eau bio de la cascade  et le moment devient sublime. Tout cela nous donne des idées pour organiser ici une future journée grillades, le refuge étant facilement accessible en voiture par le col de Balès tout proche.

         Après de longs, valeureux et vigoureux efforts, nos compagnons nous rejoignent. Ils ne semblent guère fatigués et se joignent à nous pour siroter ce vin délicieux. Puis nous avalons nos boites de conserve, maigre pitance indigne de ce breuvage. Tout a une fin, hélas. Les nuages s’assombrissent et nous préviennent de l’arrivée imminente de la pluie. Indulgente, dame nature attendra notre arrivée aux voitures pour ouvrir ses vannes.

 Ce fut une balade cool, de peu de dénivelé (pardon pour les conquérants du Mont Né) mais O combien agréable.

                                                                                             G  H 

Publié le 04/06/2018 @ 09:40  Prévisualiser  Imprimer l'article
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