sémeac évasion vtt
Se connecter

Administrateur:
se connecter




 

Infos

Téléchargez ici vos bulletins d'adhésion 2024 :

individuel & couple

météo

     Le mot du président

     Le CA

     Historique

     Programme & projets

     Calendrier des clubs

     Liens

     Presse

     Nous contacter

 

Galerie photos

Visites

   visiteurs

   visiteurs en ligne

Comptes rendus

Tous les billets
DébutPrécédent10 pages précédentes [ 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 ] 10 pages suivantesSuivantFin

VTT Evasion dimanche 19 juin - par Evasion VTT

Dimanche 19 juin

Les plaisirs de la descente,

 

Comme souvent pendant ce mois de Juin, le temps est incertain et nous décidons donc de partir vers la plaine où les nuages paraissent moins menaçants. Les cinq cyclistes descendent facilement le long de l'Adour jusqu'à Bours puis traversent la plaine jusqu'à Oursbellile et Gayan. A la recherche d'un chemin effacé nous voici à l'entrée de St Lézer, il est temps de penser au retour, mais cette fois l'itinéraire sera moins aisé, pour se mettre en appétit il y a d'abord cette belle montée régulière et longue dans les bois de Montaner puis en suivant la crête nous passons tout près de l’abbaye de Tarasteix silencieuse et endormie au milieu de ses chênes centenaires. Une fameuse descente nous est proposée, très technique, chaotique, fantastique et même érotique puisque arrivés en bas, les derniers arrivés déclarerons s’être couchés  et d'autres se plaindrons de violentes douleurs dans les reins...Pour nous remettre les idées en place on arrive très vite au pied du "raidar" qui nous dirige vers le Chemin de la Bouderie où tout le monde fait maintenant la gueule. Sans changer de cap nous pénétrons dans la paisible forêt de Pintac que nous suivront jusqu'au sommet de la côte jaune que nous dévalerons encore avec plaisir en évitant les nombreux pièges surtout en partie basse. Le bois du Commandeur et la plaine tarbaise nous servirons de décor pour clôturer cette longue et belle sortie.

 

                              SM

Publié le 20/06/2016 @ 11:10  Prévisualiser  Imprimer l'article

RALLIMIMI 2016 - par Semeac Evasion

            LE RALLIMIMI 2016

 

 

Le pied sur l’accélérateur et réglé pour garder une vitesse juste suffisante pour passer la seconde et maintenir une vitesse voisine de 20 km/h, nous faisons le rallimimi, où la puissance des cerveaux est plus utile que les chevaux sous le capot des autos. Seuls les conducteurs gardent un œil sur la route et ses pièges, les autres, aux aguets, cherchent sur les rives, soit une chapelle, soit une plaque commémorative, soit on ne sait pas quoi, mais ils cherchent. D’autres, pendant ce temps, tentent de résoudre une énigme hasardeuse, tirée par les cheveux et concoctée par le cerveau filou de la maitresse de l’épreuve.

Bref, revenons au début. Ce dimanche 11 juin à 9 h précises, quatre équipages sont rassemblés autour de quatre voitures prêtes à faire péter leurs chevaux.

Mimi alors, solennelle, remet à chacun une large enveloppe où se cache le tracé de la course, nous explique les règles du jeu et lâche les concurrents. Dès l’ouverture de ces enveloppes, nous découvrons vite que le français pur n’est pas tout à fait la langue officielle du règlement. Mais, bien vite nous nous adaptons à ce langage quand nous comprenons que Piétat s’écrit pitié, que tango veut dire Angos et que gnaque est synonyme d’Orignac.

Tout le monde passe sans trop de soucis au golf de Bagnères dessiné sur la commune de Pouzac (rendons à César….) mais là, les choses se compliquent. Nous devions rejoindre le village suivant que nous pensions, en toute logique, être Pouzac ou Trébons afin de découvrir qui était Claude Duclos ???? Quelques équipages tournent dans ces deux bourgs. Nous demandons qui est ce Claude, illustre personnage qui devrait être connu de tous. Une grande cérémonie commémorative rassemble tout ce que le village compte de vieux habitants, y compris le vénérable  porte-drapeau qui nous explique qu’il y a bien un Jacques Duclos (nous connaissons) mais pas de Claude. Bizarre, vous avez dit bizarre.

Heureusement que, dans les enveloppes, il y avait des roues de secours c’est-à-dire des petits papiers fermés qui, ouverts et fort pénalisant en nombre de points, nous donnaient la solution. Là, je parle de l’équipage 1 qui ouvrit à regret ledit papier et qui s’aperçut que Claude était un prénom féminin, que c’était une illustre  écrivaine et qu’elle était archi connue à  Gerde. Ils doivent encore rire  à Pouzac.

Passons les détails des péripéties diverses et variées qui suivirent et revenons à la course.

Jacques T. au demeurant fin connaisseur de la Bigorre, découvre rapidement que le lieu de rendez- vous pour le casse- croûte n’est autre que Gripp. Alors, soudain, tout va mieux. Quoi qu’il arrive, nous ne mourrons pas de faim au bord d’une route perdue, dans un paysage  inconnu. Et c’est effectivement là que tous les équipages se retrouvent, ou presque. Il en manque un. Lequel, nous le tairons. Les estomacs qui  n’ont jamais eu de sentiments humains, réclament leurs dus et c’est sans scrupules que nous ouvrons les glacières et faisons péter les bouchons. Nous oublions les soucis de l’épreuve et l’atmosphère tendue et studieuse se détend au fur et à mesure que le Ricard et les vins agissent doucement sur les cerveaux qui ont

 

 

 

 

frisé la surchauffe. La pauvre Mimi en prend alors plein les oreilles. « Tu es trop sévère, tu n’aurais pu, tu n’aurais pas dû, c’est trop dur ou trop machiavélique, ou, ou, ou. Pauvre Mimi, mais tu as bien compris que toutes ces critiques n’étaient que pour rire et qu’aucun de tes détracteurs n’aurait pu mieux faire. 

Après le fromage et avant le café, nous nous posons quand même la question : Faut-il déclencher les secours pour l’équipage manquant. Nous comptons et recomptons, il manque bien une voiture. Heureusement, elle arrive enfin. Elle n’y est pour rien la pauvre, pas de panne, pas d’accident, pas de réservoir vide, non tout simplement que son conducteur, mal conseillé par son équipage certainement, s’est perdu dans les nombreux méandres des routes tordues des Baronnies. Nous leur faisons confiance pour rattraper leur retard sans sacrifier le rite du Ricard et du repas bien arrosé.

Après ce joyeux et très agréable intermède, nous reprenons le boulot et repartons à la recherche des plaques, des pigeonniers, des maisons natales et même d’une châtelaine, oui, d’une châtelaine. Heureusement, après quelques détours et contours dans Bagnères, nous découvrons son château. Elle  est là, souriante du haut de son balcon, pas trop hautaine,  regardant  les manants qui venaient lui rendre visite. Elle nous remet alors un parchemin au style ancien mais tout à fait moderne dans son écriture, joliment ficelé par un fin lacet. Vivement ouvert, une note écrite en bon ‘’François’’  nous demande de sillonner les rues de son vaste domaine seigneurial afin d’y découvrir  les nombreuses plaques commémoratives de ses illustres sujets.

Ouf, le circuit s’achève après un passage à Ordizan, pardon lisons ’’ hors des ans ‘’ (subtil) et un retour au club où nous pouvons enfin nous détendre après ces épreuves éprouvantes. Après le dépouillement et l’annonce des résultats, chacun peut voir ses erreurs ou ses fautes impardonnables. Mimi a  la délicatesse de ne pas donner le classement, j’en suis le premier bénéficiaire. Un agréable et délicieux repas termine la journée fort bien remplie.

Terminée la journée dites-vous, que nenni. Avec quatre mots choisis on ne sait comment, nous devons écrire et interpréter une chanson. Quelle rigolade, Brassens n’a pas de soucis à se faire dans sa tombe, nous ne porterons pas ombre à son prestige.

Mimi, tout le monde te remercie de cette adorable journée. Nous sommes conscients du travail que sa mise en œuvre représente. Merci aussi à Christian pour l’aide qu’il a dû t’apporter.   Dommage qu’il n’y ait pas eu davantage de participants. Moi je dis que parfois, moins il y a de fous plus ou rit.

Une seule requête à te demander : Recommence l’an prochain. Bises de tous.

 

                                                                         G H 13 juin 2016  

Publié le 13/06/2016 @ 13:03  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT Evasion Rando Azereix 12 juin - par Evasion VTT

Dimanche 12 juin

 

Rando d'Azereix,

 

Accompagnés par deux invités, nous étions cinq du club à participer à cette première édition très bien organisée par Azereix. En arrivant sur l'aire de départ, nul ne pouvait ne pas voir les coteaux qui s'affichaient devant nous et sachant le dénivelé proposé par les circuits il était évident que la matinée allait se résoudre à déambuler sur les contreforts du plateau de Ger. Beau circuit la majorité en sous bois et dans les landes du terrain militaire. Le moment fort sera cette traversée sous l'autoroute par une buse métallique immergée par trente centimètres d'eau et dont la hauteur nous obligeait à retirer les dernières toiles d'araignées épargnées par les cyclistes nous précédent. Quelques frissons, pas très loin de l'arrivée lorsque Eric G réalisera une belle pirouette sur l'épaule gauche, vite relevé il renouvellera cette figure dix secondes après cette fois sur l'épaule droite, ayant choisi un terrain meuble il s'en tire sans trop de mal et nous pouvons joindre l'arrivée dans une ambiance festive et chaleureuse.

 

                                SM

Publié le 13/06/2016 @ 12:48  Prévisualiser  Imprimer l'article

VERS LE COL DE HAUGADE - par Semeac Evasion

 

                   VERS LE COL DE HAUGADE

 

En cette journée de juin, nous décidons d’aller au col de Haugade, voire plus si affinité : le pic DETS NETS.

Une brave équipe de sept randonneurs commence à suivre la piste du lac d’Ilhéou. Bien visibles, nous pouvons apercevoir, dès le départ, un cortège de hauts montagnards qui arpentent les flancs de la falaise : des isards, majestueux.

Nous continuons notre chemin jusqu’au lac d’Ilhéou. Mais il est où ? ….. On l’a trouvé !! Une petite pose s’impose au bord de ce lac magnifique.

Le sentier continue sur la gauche où nous apercevons ces névés…. qui n’ont l’air de rien, mais prenons garde car la question se pose : jusqu’où irons-nous ? La réponse est donnée par deux randonneurs chaussés de crampons : ‘’Pas bien loin’’. Nous ne tenons pas compte de leur remarque, notre envie de montagne étant plus forte. Deux névés et un virage plus loin, première glissade sur les cailloux cachés par les rhododendrons, malgré les semelles déchargées de leur neige. La question refait surface : ‘’ que faisons-nous’’ ? Comme les trois mousquetaires, un pour tous et tous pour un. Donc, nous décidons à regret de rester là où nous sommes. Casse-croutes sortis du sac, nous contemplons ces falaises et la vue de ce superbe lac comme sorti d’une carte postale.

A la fin de cette superbe journée, je ne dis plus ‘’Ilhéou  le col’’ ? juste là !!! Mais la prudence est quand même mère de sûreté. En tout cas, superbe, SUPERBE BALADE.

                                                                         Sébastien

Publié le 12/06/2016 @ 14:18  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT évasion dimanche 29 mai - par Evasion VTT

Dimanche 29 mai

Les concrétions d'Orignac,

La journée s'annonçait belle pour les quatre vététistes présents ce matin. Le programme prévoyait quelques belles ascensions d'abord vers Piétat et Angos puis par La Serre d'Allier. En retrouvant la côte de Fréchou-Fréchet, nous arrivons à Barbazan-Dessus, pour le fun nous empruntons "la rampe des corbillards" fraîchement tondue et débarrassée de la barrière qui en interdisait l’accès au pied de l'église du village. Nous suivons notre guide qui prend la direction de Hitte par une belle descente suivie d'une côte au même profil, nous voici sur la route des crêtes que nous suivons jusqu'à Orignac. A partir de là nous sommes en terrain de découverte car l'itinéraire n'a jamais été emprunté par le club. Orientés par des locaux, nous suivons une belle piste qui s'enfonce dans la vallée, très vite nous atteignons une zone très humide, la boue entraînée par les orages de la veille devient compacte et bloque en quelques minutes hommes et matériel : les roues ne tournent plus les pédaliers et dérailleurs disparaissent dans un carter visqueux. Je pense alors à cette découverte récente à Bruniquel, une installation humaine sous une épaisse couche de calcite vielle de 176 000 ans, comme l'éternité nous parait longue... surtout vers la fin, nous mettons les mains à la "pâte" pour retirer ce crépis avant qu'il ne durcisse et nous emprisonne à jamais. Les vélos un peu plus lourds, nous ne faisons rien pour éviter les flaques d'eau auto-nettoyantes sur les hauteurs de Montgaillard. Heureusement à partir de là le retour est plus facile car il faudra prévoir une bonne heure de plus pour venir à bout du reste de crépis qui a séché.

                                        SM

40 kms/625 m de D+/id Openrunner : 6161105

Publié le 30/05/2016 @ 19:10  Prévisualiser  Imprimer l'article

Evasion Marche en Roussillon 23 au 26 mai - par Marche EVASION

VISAGES ET PAYSAGES

Une image ne figure pas sur l’album de photos, au demeurant fort réussies et significatives de ces randonnées sur les chemins de la «Côte Vermeille» et des « Albères». Et pourtant, elle est gravée, malgré sa fugacité, dans tous les esprits et les cœurs des marcheurs du Roussillon, tant elle résume et évoque les paysages et la nature observés, l’ambiance et l’état d’esprit qui marquèrent ce séjour. Cette image est celle de Joseph et de René, sur les hauteurs de Collioure, dix minutes après notre départ pour Séméac. Ils avaient arrêté leur véhicule pour nous dire «Au revoir». En moins d’une seconde – nous roulions – nous avons perçu, à travers le mouvement de leurs mains tout en retenu et affectueux, leur sourire heureux et contrit, la générosité et la malice du catalan, l’altérité pudique de l’homme des Corbières, l’un et l’autre indissociablement unis dans ce geste d’amitié vraie.

A les ausculter au plus près, débarrassé des scories qui polluent les environnements naturel et humain, le Roussillon, comme chaque région de France et du monde, révèle l’authenticité de son terroir, de sa constitution et de son évolution, de son histoire,  écrites et faites par les femmes et les hommes de ces territoires.

Imaginons ce Roussillon à travers la photo 68 et superposons ces deux visages et leurs expressions à la mer que nous avons côtoyée, à la garrigue que nous avons traversée, aux senteurs que nous avons inhalées, aux vignes que nous avons longées.

Port Vendres se réveille, presque lascivement, les plaisanciers n’ont pas encore quitté leur cabine ou n’ont pas encore rejoint leur embarcation, le port de commerce fruitier s’agitera dans la matinée. Là-haut, au fort Béar, pas de bruits entendus, pas de treillis en vue ; mais, prudence, ils guettent et les rafales d’armes automatiques claqueront plus tard. La côte étend son bras pour que le cap Béar puisse mieux surveiller le trafic maritime.. Le festival des couleurs enchantent les regards : le bleu de la Méditerranée prolonge celui du ciel catalan plus doux en cette fin du mois de mai, se « moutonne» légèrement lorsque le vent de la mer se lève dans l’après-midi, le rose et le blanc des cistes calme l’ardeur du jaune vif des genêts, quelques fleurs naissantes et discrètes des figuiers de barbarie, d’un jeune rouge se dévoilent timidement. Simultanément, un bouquet miellé, sucré s’installera dans les narines, porté par la brise marine.

Les anses de Paulilles accueillent, ce matin les caresses des vagues qu’une dizaine de véliplanchistes tentent d’utiliser…en vain… il leur faudra ramer. L’aménagement, réussi, du site par le département – l’usine de poudres et explosifs qui était  le moteur économique du secteur a fermé voilà une cinquantaine d’année – a sauvé des mains des promoteurs immobiliers cette côte qui n’aurait plus été «vermeille». On aperçoit, plus loin, Banyuls, cité du sculpteur Mayol, son laboratoire Arago qui présente de nombreuses espèces de la gent aquatique, dont certaines vivent dans le domaine maritime banyulenque protégé.

Mais déjà, sous la vigilance de la tour Madeloc, la garrigue cède sa place à la vigne. Et quelle vigne ! Une vigne qui n’existe, ici peut-être plus qu’ailleurs, que par le travail incessant de l’homme. Il a fallu construire des espaliers - ces petits murets qui réduisent la pente -, des rigoles en pierres pour canaliser l’eau par temps de pluie et de gros orages. Et les ceps bas et noueux, enracinés dans le schiste, contraignent les dos des vendangeurs. Le terroir, les cépages, l’air marin et le soleil font le reste : le «Banyuls», vin doux naturel, que certains viticulteurs continuent de vieillir dans des bonbonnes en verre de  cinquante litres exposées en pleine nature, à déguster en apéritif, sur du foie gras, avec du chocolat (noir, bien sûr !) et même en accompagnement d’un havane ; le «Collioure», rouge ou rosé, à servir avec des viandes rouges pour le premier, le second étant réservé pour les soirées d’été plus…ludiques.(1)

Collioure complète la trilogie des cités phares de la «Côte Vermeille». Elle fut donc la dernière étape de nos randonnées. Qui ne connaît pas Collioure, le Saint-Tropez catalan aux dire de certains ? Ne nous attardons pas sur son aspect «blin-blin». S’il elle l’est devenue, c’est qu’elle fut le village de peintres célèbres qui la choisirent, tout comme Céret avec son musée d’art moderne (2), pour la beauté de ces paysages, des couleurs qui inspirèrent leurs palettes. Et ça, c’est authentique ! Comme l’est son histoire qui se mêle à celle du Roussillon. Une histoire de conflits et de guerres entre l’Espagne et la France, pour des territoires et des frontières (3). Mais les frontières ne sont pas des murs étanches. Ce sont aussi des lieux de rencontres, d’échanges entre les hommes et les femmes. Le Roussillon, que d’aucuns appellent «le Catalogne nord» n’échappe pas à la règle. Collioure, avec son château royal passé entre les mains des rois de Majorque, d’Aragon, de Castille, d’Espagne, venu dans le giron français appartient à cette histoire erratique, convulsive et riche à la fois. Collioure où se réfugia et mourut le poète espagnol Antonio Machado qui fuyait la dictature franquiste. A quelques kilomètres de là, Argelès sur mer, où plus de 200 000  républicains espagnols, lors de la «Retirada», furent parqués, dès 1939, dans ce qui allait devenir un camp de concentration.  Ainsi va l’Histoire, avec ses heures sombres et ses moments de gloire, histoire que nous continuons d’écrire.

Les sentiers, même côtiers, du Roussillon sont escarpés. Ils sollicitent le mollet… C’est bien normal, puisque c’est là que la partie orientale des Pyrénées plonge dans la Méditerranée. Ah, pardon Joseph, j’aurais dû dire «les Albères» ! Car c’est bien ainsi que vous dénommez cette montagne. Alors, pas de polémique sémantique entre nous ! D’ailleurs, nous y avons fait une incursion. Exactement au «puig Castella» qui domine Le Boulou, ouvre la perspective sur Céret et le Vallespir, «s’échancre» sur l’Espagne, via le Perthus et le fort de Bellegarde. Une fois de plus et avec un plaisir renouvelé notre odorat s’est chargé de ces fragrances douces et persistantes des genêts et des cistes. Et comme une coquetterie,  certains troncs des chênes lièges s’étaient dévêtus à l’approche de la belle saison, d’autres s’étaient rhabillés depuis l’automne dernier. C’est que, malgré quelques négociants faussement béotiens et quelque peu cupides, on continue d’utiliser le liège, notamment pour boucher les bouteilles de «Banyuls», «Collioure», «Corbières», «Minervois», «Bordeaux», «Bourgogne», «Madiran», «Saint-Mont», etc…

J’ai vu, j’ai imaginé tout cela à travers les expressions des visages de Joseph et de René. Vous aussi, peut-être. Mais j’ai également observé ceux des marcheurs, j’ai écouté, senti, deviné. Et j’ai apprécié. J’ai apprécié ce plaisir de découvrir, d’être ensemble, de partager les efforts, les difficultés, les plaisirs. Comme ce repas catalan (avec l’excellente « escalivade »), dégoté par Françoise Vidal et à la fin duquel certaines «gazelles» se saisirent du «porro» et burent à  gorge déployée un breuvage dont les catalans ont le secret. Réussir cette vie en communauté  n’est pas évident quand on est un groupe aussi nombreux. Les personnalités affirmées – que révèlent nos cartes d’identité – ont constitué une richesse. Et dans ce monde d’agressivité et de violence, cela nous donne des raisons d’espérer.

Pour ce séjour accompli – au cours duquel notre ami Michel et son épouse Colette étaient présents dans nos pensées - merci à Françoise, Joseph et René, merci à  vous toutes et à tous.

 

Tarbes le 28 mai 2016

            Bernard Bessou

  1. Pour des informations complémentaires, s’adresser à Bernard, le caviste.
  2. Chagall, Duffy, Herbin, Jacob, Maragall, Masson, Miro, Pignon firent plusieurs séjours  à Céret et à Collioure.
  3. Cf. le mémo «En guise d’une mise en route pour le Roussillon».

 

Publié le 29/05/2016 @ 16:14  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT évasion dimanche 22 - par Evasion VTT

Dimanche 22 mai

1,2,3,partez,

 

Le troisième est venu constater que les deux autres étaient bien restés au chaud, les deux autres étaient venus s'assurer que le troisième s'était dégonflé, et c'est comme cela que les trois se sont retrouvés sous une pluie battante en direction de Bagnères.

Là-bas, c'est le sud et effectivement après Allier la pluie s'est nettement calmée et un pâle soleil nous invite même à poursuivre par Antist jusqu'à Ordizan sans quitter la route goudronnée.

Au retour nous retrouverons la pluie diluvienne à partir de Momères, les automobilistes qui croisent  ces trois malheureux en vélo pensent que la pénurie d’essence a atteint notre région et je dois d’ailleurs arrêter mon compte rendu car la feuille a pris l'humidité, at........choum!!!  

 

                                  SM

Publié le 25/05/2016 @ 20:52  Prévisualiser  Imprimer l'article

Signal de Bassia - par Irène

Randonnée du jeudi 19 mai 2016 :

SIGNAL DE BASSIA 1921m

Il y avait 12 participants

Nous sommes partis du col d’OUEIL LUSENT :1237m

Nous sommes arrivés à 100m du sommet .Après quelques hésitations, nous avons décidé de ne pas poursuivre, LE BASSIA refusant de se montrer caché dans le brouillard., ce dernier nous enveloppant de temps en temps. Pas de point de vue en perspective ; à quoi bon  dépenser notre énergie ;de plus la température était fraiche (certains ont regretté de ne pas avoir fait suivre les gants) et une petite pluie commençait à tomber. Nous nous sommes rabattus sur les Puits de La Pindorle  après un parcours à travers la forêt hors des balises mais le GPS d’un randonneur était là pour nous dire « tout droit, à l’ouest… »

Les puits sont très impressionnants ; la forêt  n’a rien à envier à celle de Brocé liande ; le brouillard rajoutait à son charme et son mystère ; elle nous a offert de très confortables rochers recouverts de mousse sur lesquels nous nous sommes installés pour notre pique-nique.

Avant de se séparer, nous avons pris un pot à ESPARROS

Très belle balade à refaire pour avoir en plus le point de vue.

                                                                                                IRENE

Publié le 23/05/2016 @ 12:50  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT à Mornac (16) 15 mai - par Evasion VTT

LA CHARENTE PROFONDE

Jour de mascaret pour Séméac Evasion, ce samedi 14 mai.

Une première vague matinale nous transporte sans efforts sur l’A65 et après avoir craint, à tort, une allure d’escargot dans Bordeaux, nous atteignons facilement notre point de chute.

Le gîte est dans la tradition architecturale charentaise au milieu de la campagne verdoyante et légèrement vallonnée. Nous sommes conquis par le décors.

Bien vite les estomacs crient famine et après une recherche hésitante nous voici à Ruelle à l’inter du coin où nous composons  le menu  du « midi ». Le dessert, grâce à une opportune halte landaise de la voiture n°2, satisfera notre gourmandise.

Il est temps d’aller à Mornac relever les plaques de cadre des vététistes et les bracelets des L.A (logisticiennes accompagnatrices) inscrites à la rando pédestre des 28 kms.

Joli village qui invite à nous y promener. Puis nous allons sur les bords de la Touvre à Ruelle tout près de la fonderie créée en 1783 où, entre autres, furent fondus les canons de l’Hermione.  Non loin de là  LA ROCHEFOUCAULT et son château renaissance « la perle de l’angoumois ». Visite rapide mais nous avons le temps d’apprécier ce bel édifice.

L’heure avance et il est temps d’aller accueillir la deuxième vague à la sortie de la N10 afin de les guider vers le gîte.

Apéro/repas, les L.A tournent à plein régime. Dessert ROYAL. Nous avons le temps d’aller faire une promenade (pédestre)  digestive au cours de laquelle nous découvrons une belle propriété cachée dans les bois.

Après la fonderie et son armement redoutable voici que nous dénichons dans un recoin du gîte quelques kalachnikofs d’après- guerre  en parfait état de marche.

mm

 

Morts à Mornac

 

Dès 7h30, plus de  200 vététistes s’engouffrent dans les forêts de Branconne et d'Argenson pour le raid des 100 kilomètres. Le ciel est bleu, juste une petite fraîcheur matinale pour nous aider à franchir les premiers côteaux dans un peloton compact. Nous arrivons très vite sur les premières difficultés qui allaient s’enchaîner jusqu'à la fin : des sentes étroites essentiellement en sous-bois sur un sol parsemé de pierres agressives et glissantes. A mis parcours alors que nous attaquons une pente indiquée à 24%, une branche cisaille la chape du dérailleur de la "machine", en voyant le désastre de cette pièce mécanique indispensable traîner dans la poussière je me dis que l'aventure a pris fin et je m’apprête à chercher du secours. Par miracle au fond de son sac, Michel dégote la pièce de rechange, un petit bout de métal de deux centimètres, au bout de vingt minutes nous sommes de nouveau sur nos vélos. Grâce à l'autorisation exceptionnelle de quelques propriétaires nous pénétrons dans des propriétés privées riches en architecture et en patrimoine, des châteaux de cinéma dans un cadre naturel et préservé, il n'est pas rare dans une forêt sombre et humide de contourner un dolmen endormi pour l'éternité protégé de l'agression de l'homme. Hélas on ne peut pas rêver longtemps car le chemin est long et la dure réalité de notre sport se rappelle à nous, les vingt derniers kilomètres seront franchis dans la douleur surtout qu'une erreur d'aiguillage nous donne un affichage de 112 km à nos compteurs dès la ligne d'arrivée évitée...

SM

Calibre 58

 

Après un réveil matinal et un petit déjeuner aussi étagé que celui  de l’échelle de Richter, ceux du 100 partis, c’est à notre tour, les cinquantenaires ( ? ) de rejoindre à vélo la ligne de départ distante de 2 kms (en descente).

Nous arrivons assez tôt pour assister au départ du 80 kms. Certes, l’habit de lumière ne fait pas le torero, mais devant nous se présentent  une  bonne centaine de  vététistes à l’allure de guerriers des sentiers. Ce ne sont pas des pingouins du dimanche matin avec  l’appareil photo en bandoulière. Nous frémissons,  car à l’avant deux des nôtres vont se frotter sur 100 kms  à ce genre de Lescar.

8H, c’est à notre tour de partir selon  la formule du départ libre ; d’ailleurs nombreux sont ceux qui ont anticipé et pédalent (parfois à pied)  devant nous par petits paquets. L’allure est faible car d’entrée une bosse nous cueille et la clientèle, paisible, s’apparente à notre niveau de pratique du VTT :   plutôt à gauche qu’à droite, parfois au centre, souvent sur la réserve.

Décrire en détail les terrains parcourus s’apparente à dépeindre le  tableau d’un feu d’artifice du XIV juillet. Nous en prenons plein les mirettes.  Le plaisir est tel que chacun de nous 4 a goûté  le terroir à sa façon : gamelles  dans l’herbe verte d’une prairie, dans l’ornière traîtresse d’un chemin roulant,  sur des pierres humides et tranchantes d’un virage ombragé. Mais sans mal ;  pingouins, certes, mais durs à cuire ! 

Eric a profité comme un gamin des nombreuses mono traces, Danièle, inspirée par le paysage révisait ses gammes (musicales),  Michel « dark vador » souriait au photographe et tandis qu’ils revenaient à la réalité, j’attendais au ravito de Sers (excellentes pâtes de fruits).  

Le passage de la ligne d’arrivée (rando de 54 kms) ne signifie pas que c’est fini… le gîte est en hauteur et la côte dans  Mornac est ressentie par nos cuisses comme une dernière rafale de mitraillette.

La journée se prolongea par la visite d’Angoulême, presque vidée de ses habitants. Seuls quelques supporters fêtaient la montée de leur équipe en PRO D2. Pour nous, c’est la descente des remparts  vers un gouffre dont on ne connaît pas le fond.

 

Lundi  16 mai

L’heure du retour a sonné. La propriétaire des lieux, spéléologue passionnée, s’amuse à nous faire remarquer que les dames, par la technique du suppositoire, sont plus habiles que les hommes à se frayer un chemin dans les passages étroits. Avec son groupe elle venait de passer de nombreuses heures dans des voies  alors inconnues. La Charente  recèle autant de secrets en surface, dans ses bois et demeures historiques, dans ses arsenaux militaires que dans ses intimes cavités.

Après  Mornac, une halte bordelaise s’imposait .

Nous retrouvons Tarbes et son arsenal disparu comme le Stado et le TPR.

Partis limaquès au pays des escargots nous revoici limaquès et au coin de nos bouches salive la satisfaction d’un ouik  réussi !

Et encore merci aux L.A …

mm

Publié le 21/05/2016 @ 19:04  Prévisualiser  Imprimer l'article

CES DAMES '' MONTAGNOLS'' - par Semeac Evasion

  

       CES DAMES   ‘’ MONTAGNOLS’’

Je vais vous conter l’histoire bien curieuse,

De ces hardies et honorables marcheuses,

Qui partaient dès que s’illuminait l’aurore,

Sur les jolis sentiers de notre Bigorre.

 

De vals en coteaux, de bourbes en prairies,

De bosquets ombragés en landes fleuries,

Elles cheminaient, le bâton conquérant,

Sous la giboulée  ou le soleil brûlant.

 

Tout au long de leurs promenades  paisibles,

Comme une convoitise trop inaccessible,

Verdoyantes ou tout de blanc engainées,

A leurs regards paradaient les Pyrénées.

 

Marcher plus près du ciel, toucher les nuages,

Découvrir une faune libre et sauvage,

Ou voir l’orchis et la gentiane fleurir,

C’était, depuis toujours,  leur plus cher désir.

 

En recherche d’insolites  aventures,

Délaissant le Piémont, changeant de chaussures,

Encadrées par de chevronnés montagnards,

Elles défièrent alors  le pays des isards.

 

Pour elles, point de hautes cimes lointaines,

De rudes sommets aux pentes inhumaines,

Un toit moussu dressé dans une prairie,

Un dôme débonnaire aux hanches fleuries,

Leurs offrirent de grands moments de bonheur,

Nés dans l’effort, parfois dans un brin de frayeur.

 

Sous des cieux plus clairs, des soleils plus ardents,

Au cri de la marmotte et au chant du vent,

Loin de la plaine, plus proches des pics prestigieux,

Elles marchèrent vers des horizons plus bleus.

 

Elles connurent, O sublime cadeau,

Les délices d’une sieste au bord de l’eau,

Lorsque les pieds meurtris et les jambes lasses,

Trouvent dans l’herbe drue un confort de palace.

 

Foulant le caillou des drailles et layons,

Ecrasant le serpolet et le chardon, 

Gravissant les crêtes, franchissant les cols,

 Adoptées, on les baptisa  ‘’Les Montagnols’’. 

 

                                                              G H mai 2016

Publié le 16/05/2016 @ 14:10  Prévisualiser  Imprimer l'article
DébutPrécédent10 pages précédentes [ 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 ] 10 pages suivantesSuivantFin
Rubriques

FermerCyclo

FermerMONTAGNE

FermerMONTAGNE 1er novembre

FermerMarche -Montagne - Vélo

FermerMontagne

FermerRALLIMIMI

FermerSéjour Ariège septembre 2022

FermerVTT

Fermermarche

Fermerpar GH

Fermervie du club

Derniers billets
- 26/03/2024 @ 18:20
Dimanche 24 mars 2024 ...
- 18/03/2024 @ 11:36
D‌imanche 17 mars 2024 ...
- 28/01/2024 @ 17:55
D‌imanche 28 janvier 2024 ...
- 24/12/2023 @ 14:43
Dimanche 24 décembre 2023 ...
- 10/12/2023 @ 17:30
Dimanche 10 décembre 2023 ...
Archives
02-2024 Mars 2024 04-2024
L M M J V S D
        01 02 03
04 05 06 07 08 09 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30 31

^ Haut ^