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Le Casque et la Plume VTT EVASION 24 janvier 2016 - par
Evasion VTT
Dimanche 24 janvier
Baptême du feu,
Belle chambrée aujourd'hui avec 11 participants, c'est vrai que c'était jour d'intronisation pour deux nouveaux arrivants : Eric et Jean Philippe déjà membres de Séméac Evasion mais assez novices en ce qui concerne la pratique du VTT. Pour faire une évaluation rapide nous partons sans hésiter sur le chemin "Anérot" dans le bois d'Aureilhan : secteur très difficile en hiver, les fonds baptismaux tendent les bras aux deux courageux mais ils passent haut la main. Après les crêtes d'Orleix, c'est la montée sèche de Boulin, les bois de Souyeaux, la traversée vers Pouyastruc boueuse à souhait. Nous traversons le village jusqu’au terrain de rugby, c'est immédiatement un regroupement qui avance dans la plaine débarrassée de ses maïs.
Nous voici au pied de la côte de Coussan, nous prenons à droite une belle sente qui s'élève plein sud et nous met en contact avec le lac de l'Arret Darré qui se désespère de prendre son niveau hivernal. L'heure avance, nous prenons la route du retour par les bois de Laslades, les deux élèves grimacent maintenant, mais ils s'accrochent toujours pour passer la colline de Sarrouilles et franchir le dernier test qui n'est autre que la descente patinoire du bois de Labarthe.
Les deux gaillards ont montré de bonnes aptitudes et désormais, ils ne manquent pas d'arguments pour savoir s'ils aiment ou détestent le VTT...
SM
32 kms, 491 mètres de déniv total +
(identifiant OPENRUNNER : 5658912)
Au pic de l'Aigle, un Dimanche - par
Huberdeau
AU PIC DE L’AIGLE, UN DIMANCHE
Dimanche, 24 janvier, nous sommes 12 montagnards à nous extraire de nos véhicules garés sur le petit parking du village de MONT, 12 volontaires pour la sortie du pic de l’AIGLE. C’est bien loin des 41 participants à la marche du mercredi et encore plus loin des 74 présents à la galette des rois mais 12 est un chiffre honorable pour une balade en montagne. Nous sommes en hiver, du moins il faut se le dire et surtout y croire tant la température atteint des niveaux printaniers. Le programme prévoit une sortie en raquettes. Un rapide regard sur les flancs dénudés des alpages presque verdoyants des collines environnantes et vite la décision est prise de laisser nos raquettes dans leurs douillettes enveloppes, le tout replongé au plus profond des coffres de voitures. Pas un brin de neige alentour, juste un mince filet blanc sur les crêtes que nous allons visiter. MONT est un minuscule et joli petit village, un peu endormi, quasiment désert, avec une magnifique église décorée de peintures anciennes. Des sculptures dispersées çà et là, des fontaines embellissent la placette et les ruelles. Nos dames sont attirées par la gravure du diable. Pourquoi ? Après un regard sur ces richesses, nous entamons la montée par une rue joliment pavée, raide mais confortable. Un chemin non moins agréable y fait suite et nous mène à un vaste col, juste au-dessus du CAP DE BOSC. La pente était relativement douce mais que dire de celle qui nous attend pour rejoindre la cime du CAP DU TUQUET. Les innombrables bergers et randonneurs qui, durant des décennies, ont tracé ce sentier ne connaissaient que la ligne droite allant du col au sommet. Pas de zigzag, rien que du tout droit, le genre de raccourci qui épuise vite les organismes. Sébastien le jeune, caracole loin devant et moi le vieux, je suis en loques en arrivant au sommet. Le souffle court de certains de mes camarades me montre que je ne suis pas seul à souffrir. Une petite descente, puis une légère remontée nous font toucher le sommet du CAP DE PEYREHICADE. Là, nous découvrons la suite de l’itinéraire. C’est une majestueuse courbe ascendante, en pente douce, qui va nous déposer au sommet de notre pic de l’AIGLE, notre but d’aujourd’hui. La neige daigne enfin apparaître sur ce dernier tronçon de montée, mais tant de randonneurs nous ont précédés que la marche sans raquettes ne pose aucune difficulté. Une vue magnifique s’offre alors à nos regards, récompensant nos efforts de la matinée. Nous ne pourrons jamais avoir assez de verve poétique pour décrire la beauté de la chaine qui se déroule devant nous. De la MALADETTA jusqu’au PIC DU MIDI et même au-delà, ce n’est qu’une succession de pics, de bosses et de vallons sur un fond de ciel bleu à vous arracher les yeux. Et qu’importe si l’on ne peut pas poser un nom sur chacun d’eux. Malheureusement, nous ne sommes pas seuls et notre sommet est bien encombré. Là-bas, un peu plus loin, une «’’pittore’’ déneigée attend nos augustes arrière-trains pour déguster le casse-croute de midi. C’est un instant idéal qui se prolonge longtemps, longtemps, mais qu’il faut bien interrompre à un moment donné. Nous redescendons rapidement jusqu’au CAP DE BOSC et nous constatons que, parfois, la descente fatigue plus les jambes que la montée. Plutôt que de reprendre le fond de la vallée, nous restons sur la crête au-dessus du bois d’AGUDES et passons rapidement au sommet de la modeste bosse du PENE D’AUBE. Ce bon sentier nous ramène directement au village toujours aussi beau et endormi. Voilà, ce fut une belle sortie sur un magnifique parcours, avec un ciel radieux et des images exceptionnelles. Dusse-t-elle en souffrir dans sa modestie, cette balade, nous la devons à Michelle Cauchy, qui l’a retrouvée dans ses innombrables souvenirs d’escapades en moyenne montagne. Merci Michelle et qui proposera aussi bien ou mieux encore ?
G H
Le Casque et la Plume 17 janvier - par
Evasion VTT
Dimanche 17 Janvier
Gel et dégel,
Pour cette sortie dominicale, les 5 cyclistes présents avaient endossés leur tenue d'hiver. Le choix fut de partir vers le sud : c'est meilleur pour le moral...
Les pistes légèrement gelées facilitent notre progression et nous sommes vite réchauffés, surtout pour la cycliste dont les plaquettes de freins récemment changées, et trop resserrées, freinent en montant.
Au bout de la troisième bosse, nous avons pitié de la puncheuse et la libérons de ses entraves (elle peu enfin parler normalement)
Sur les hauteurs de Bernac, nous nous offrons un splendide point de vue sur les montagnes fraîchement enneigées, mais le soleil dégèle le sol et les descentes deviennent plus acrobatiques. Nullement découragés nous bouclons la sortie de 32 km et de 640 m de dénivelée d'un bon train.
SM
Le Casque et La plume 10 janv 2016 - par
Evasion VTT
Dimanche 10 janvier 2016
Trois vélos et quatre gouttes,
Nous étions trois ce matin à douter des prévisions météorologiques très pessimistes, c'est vrai qu'il pleuvait d'une manière continue mais pas assez pour nous dissuader à faire notre périple hebdomadaire.
Par la route nous atteignons la vigne au dessus du bois du Rébisclou, puis c'est la descente assez glissante devant la cabane d'Antonio, après avoir traversé la voie SNCF nous longeons l'Ousse que nous franchissons en dessous du village de Sarrouilles. De nouveau par la route goudronnée, nous atteignons la plaine d'Orleix et sans trop s'éloigner de l'Ousse nous sommes en vue de Dours. Le ciel est bouché, il pleut légèrement sans discontinuer les seules éclaircies proviennent du flash des gilets orange des chasseurs postés tous les 200 m dans la plaine : nous leur laissons le champ libre et décidons de faire demi tour.
En quittant la petite route qui monte vers Oléac-Debat, nous faisons une halte devant la "salle seigneuriale d'Orleish ", se sont les vestiges d'une ancienne place forte assez bien conservée datant du XII siècle. Avant que le froid ne nous saisisse nous repartons sur les hauteurs d'Orleix, direction le bois d'Aureilhan où nous nous offrons pour bien finir le chemin "Anérot", lieu de grande technicité avec des racines bien apparentes en surplomb du ruisseau.
Les pieds mouillés mais le cœur au chaud nous sommes prêts pour le week end prochain, à moins que la météo ...
SM
Le Casque et la Plume janvier 2016 - par
Evasion VTT
Dimanche 3 janvier, Meilleurs Vieux,
En cette première sortie 2016, le groupe présente ses "meilleurs vieux" au départ ce matin : ils sont 4, accompagnés par 2 plus jeunes qui ne demandent qu'à apprendre...
La sortie sera un classique puisqu'il s'agit des Puyolles, un itinéraire prisé et souvent emprunté par le club. Les vielles tiges ont du mal à retrouver leur souplesse après les miasmes des festivités et pourtant au moment de rentrer à la maison, les papys qui sont résistants proposent un détour par la longue montée de Barbazan et les crêtes de Piétat, et pour finir la plongée qui rejoint le bois de Labarthe. Cette sortie physique nous amène à envisager une bonne saison riche en émotion et en effort partagés avec tous les autres adhérents de la section VTT qui ne tarderons pas à nous rejoindre.
SM
L'Omi Agut - par
M CA
L'Omi Agut
Ce jour là, face aux pics enneigés on discute
Au-dessus, une crête curieuse et hirsute
Attire nos regards, mais pour l'heure me rebute.
C'est promis, nous reviendrons atteindre ce but.
Cette fois, c'est la bonne,l'air est doux quand débute
La rando. La piste longe de belles cahutes.
Sur la Habourade, une cabane vétuste
Abrite entre ses murs ruinés quelques arbustes.
En bas,, dans la vallée, de blanches volutes
S'élèvent vers le ciel en toute quiétude.
La pente se raidit, dans l'herbe on crapahute
Très rapidement on prend de l'altitude
La rocheuse dorsale est proche,plus qu'une minute
On atteint la falaise très exposée: zut !
Toucher le cairn est une gageure,gare à la chute !
Sans corde c'est compliqué, même impossible, flute!
Aujourd'hui, je ne toucherai pas le cairn,chut !
ma consolation c'est l'horizon que je scrute
La neige a fondu ces jours ci tous azimuts.
Délicieux moments de rêveries qu'amputent
Les réalités quotidiennes et leur tumulte
Bien loin du rude sommet de l'Omi Agut.
M CA déc 2015
Pic de Bazès et Navaillo - par
Huberdeau
PICS BAZES ET NAVAILLO
Nous sommes bien là, tous les trois, Michelle, Jean Pierre et moi au sommet du Navaillo. Un doux soleil, un peu timide, mais pas du tout en conformité avec le calendrier nous chauffe les épaules. Nous avons du mal à quitter ces lieux magnifiques mais nous devons nous résoudre à rejoindre la vallée. Nous sommes donc partis ce matin vers 9 heures du refuge du Haugarou. Un peu triste ce lieu. Une pancarte : » A VENDRE » nous laisserait croire que la maison est inoccupée si une fine fumée ne s’échappait de la cheminée. Aucune trace de neige, une catastrophe pour les gardiens, une bénédiction pour nous. Tout de suite, le sentier du col de Bazès nous accueille. Tout le long du parcours, les poteaux indicateurs de la piste de ski de fond se dressent, presque honteux d’être aussi inutiles. Après quelques grimpettes courtes mais rudes, nous découvrons le col, large échancrure ouverte sur l’ouest de la chaine. Un petit détour vers la droite et nous rejoignons le sentier du Bazès. Une raide montée qui ne nous surprend pas tant nous la connaissons nous conduit au sommet du pic. Quelques instants de repos sont les bienvenus, juste le temps de donner ou d’essayer de donner un nom aux différents pics qui nous entourent. Même Michelle, spécialiste en la matière, présente quelques signes d’hésitations. Le Bazès n’étant pas notre unique but de la journée, nous repartons vers le Navaillo par une arête rocheuse, facile mais qui demande un peu d’attention et nécessite quelques prises de main sur des rochers humides. JP semble ne pas s’en inquiéter tant il caracole devant. Ah ces marches trop hautes pour qui a de petites jambes ! L’arête s’arrête doucement et joliment sur une prairie et un col sans nom. Nous goûtons un court instant au plaisir de marcher à l’horizontal. Mais le Navaillo arrive vite avec sa trace couverte de roches calcaires joliment torturées par l’érosion. Au sommet nous prenons enfin possession de notre salle à manger d’un jour, magnifique si l’on accepte un peu d’inconfort. Nous savourons alors le plaisir d’être là, dominant la vallée et ses brumes, les villages et leurs halos de fumées légères, et au-dessus de nous un ciel outrageusement bleu et limpide pour la saison. Par un nouveau tour d’horizon, nous donnons un nom à différents pics, mais il reste encore beaucoup d’imprécisions dans nos recherches. Et arrive le moment où il devient nécessaire de quitter ces instants de bonheur. Un sentier plongeant entre des arbres clairsemés nous ramène au refuge où la cheminée se pare toujours de sa fumée bleutée. La gardienne est bien là, solitaire. Elle va quitter les lieux, appelée vers d’autres cieux plus remuants. Voilà, ce fut une petite sortie, bien agréable, sans neige, mais nous avons le temps pour chausser les raquettes.
G H
Le Casque et la Plume 27 decembre 2015 - par
Evasion VTT
Dimanche 27 Décembre
A l'aventure
Peu nombreux ce matin et surtout sans guide officiel, nous décidons de partir à cinq vers Piétat et Angos, nous atteignons rapidement Mascaras et le vieux moulin sur l'Arret darré.
A cet endroit précis nous commettons l'im-Prudence de laisser les clés du camion à la "machine" qui met le cap sur Oueilloux par une longue côte qui avoisine les 4 km nous atteignons les premières maisons du village. On ignore comment se nomment les habitants des lieux : vu la difficulté d’accès nous proposons les ouille ouille ouille !!!
Notre guide par défaut s'engage dans tous les chemins qu'il rencontre et surtout dans des culs-de-sac, toujours avide d'aventure il insiste sans se décourager à explorer toutes les impasses.
Au moment où nous étions prêts à lui demander gentiment de réfléchir calmement à l'arrière du groupe le voila qu'il se lance à travers un pré fraîchement amendé d'un fumier odorant, nous le suivons de loin en évitant le plus gros, surprise il découvre un accès qui a une sortie à l'entrée de Lhez à ce moment là les plus sages reprennent les rênes pour rentrer au plus court par Lespouey,Angos la côte du Treets et la belle descente sur Barbazan.
Belle virée de 42 km, 738 m de dénivelé, vitesse active moyenne 14.3 km/h .
SM
Le Casque VTT et la plume d'Or 20/12/15 - par
Evasion VTT
Dimanche 20 décembre
La chasse en cours
Aujourd'hui, nous sommes 6 à prendre le départ sous la houlette de Pierre : direction Barbazan et la fameuse côte qui nous amène sur les crêtes de Piétat. Descente vers Angos et la station d'épuration puis remontée par la grange des pendus.
A partir de là, nous ne sommes plus maîtres de notre itinéraire puisque différents groupes de chasseurs nous canalisent par le chemin de crête et nous incitent à partir vers Aureilhan et Orleix, là aussi sous la menace des Remingtons en gilet orange.
Pierre nous propose le bois du roi et nous oblige en premier lieu à gravir quelques marches d'escalier, vélo sur le dos puis c'est l'itinéraire sinueux et glissant qu'il affectionne jusqu'à l'entrée du village. Emoustillé par notre faculté à le suivre, notre guide nous propose alors dans le même style, un crochet par la sapinière sur les contreforts de Dours. Hélas la piste est défoncée par le passage de machines de déboisement et c'est l'enfer, les vibrations violentes causées par l'empreintes des crampons des lourds engins nous obligent à serrer les dents pour ne pas perdre nos bridges. Il nous reste du temps, nous allongeons par la traversée du bois et la route Tarbes-Rabastens, encore de belles sentes qui nous rapprochent de l'Adour. A partir d'Aurensan, "la machine" se met en tête et nous ramène à vitesse régulière mais intensive ,les rares pêcheurs au bord du lac de Bours sont montés un peu fin pour nous faire prendre cette fois un itinéraire différent.
SM.
Pic de Bazès et Navaillo - par
M CA
Pic de Bazès
Le ciel accuse une passagère faiblesse
Il en faut davantage pour ruiner la hardiesse
Du trio qui n’est plus de première jeunesse
Et gravit à pas lents et petite vitesse
La pente raide et humide qui devant lui se dresse.
Du sommet, la nature nous remplit d’allégresse
Montagnes enneigées, que de beautés, de largesses !
Du Montaigu, au Moulle de Jaüt, les pics nous laissent
De nos courses passées raviver la caresse.
Fin des rêveries, le pic voisin nous adresse
Un appel. Il faut descendre l’arête, quelle diablesse !
Ici, je m’accroupis par manque de souplesse
Là, un pied qui glisse, je mets les mains par sagesse.
Sur la verte pelouse du col la rudesse
Des blocs s’efface, vers le sommet on progresse.
Les amis me laissent l’honneur, par gentillesse,
D’atteindre en primeur le cairn, quelle délicatesse !
Nous profitons de ces moments de joie, de liesse
Il faut songer à descendre mais rien ne presse
Demain il sera temps d’ajouter au palmarès
Le nom de ces modestes sommets, je le confesse
Maintes fois atteints : Navaillo, Pic de Bazès.
Décembre 2015
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