LE SOUM D’ALLIER
A défaut de grives, on mange des merles et sans montagnes à visiter, on arpente des collines. Sacré covid, il est toujours là, bien présent et le maigre cercle de 10 km de diamètre s’impose toujours. Une idée : et si l’on mettait le soum d’Allier au programme. Sitôt l’idée posée sur le site du club, c’est vingt-deux ou vingt-trois personnes qui répondent à l’appel. Cinq ou six voitures viennent donc se garer au 42 de la rue du pic du Midi et qui libèrent ce beau monde dont les jambes ne veulent pas se rouiller.
C’est d’abord un peu de goudron qui nous amène à un petit pont sur l’Echéoux, puis un beau sentier dépourvu d’arbres couchés. La commune avait pris soin de faire passer la machine à broyer les bas-côtés, ce qui nous permet d’arriver rapidement sur le chemin de Piétat. Un couple chevalin et leur petit accepte les caresses de nos dames avec plaisir, surtout pour le mâle qui nous le montre vivement et sans gêne. Quelques charretières, un peu de goudron hélas et nous atteignons le sommet du Soum d’Allier sous un soleil magnifique. Qui osera dire alors que le panorama sur la chaine n’est pas digne d’un beau sommet plus prestigieux ? Nous y restons quelques instants et prenons le chemin du retour, après avoir réglé le problème de bâtons perdus, ou dérobés ou je ne sais quoi. Une pente raide sur Carpies, un gué à passer sur l’Echéoux d’où jaillirent des éclaboussures soudaines et inattendues nous ramènent sur la rue Du pic du Midi (notez que l’on reste dans le vocabulaire montagnard).
Au numéro 42 de cette rue, devenu pour un après-midi camp de base, chacun sort ses provisions agrémentées par quelques friandises et gâteaux amoureusement cuisinés par la maitresse de maison. Puis nous nous quittons tous, en espérant que d’autres collines alentours recevront notre visite durant ce mois de confinement.
Un peu plus de 2 heures de marche et 150 m de dénivelé.
G H