Dimanche 20  juin 2021

Paire et gagne

Ondée du matin prépare les chemins !  cet adage de limace séméacaise est adoptée par les tétistes d’Evasion présents au départ.

« Le chat est maigre et la cabane va tomber sur le chien » dirait Bala. (pour les lecteurs qui n’ont pas encore atteint 65/70 balais il leur est conseillé de se documenter sur Pierre Albaladéjo).
Mais le tableau hebdomadaire de P.G était clair : entre la fête des pères, les élections, les après matchs des bleus et du  stade toulousain, les prévisions météo pas rassurantes et autres motifs… nous sommes deux  à prendre le train de 9H.

Avec Jean-mi nous choisissons le wagon 1° classe. Les rails nous conduisent vers Bastourra, la crête d’Hibarette et l’antenne du cap de Baricave qui domine la plaine. Nous entamons alors une descente en deux temps. D’abord, par un chemin pierreux et pentu rejoindre et traverser la route qui va vers Hiis, puis enchaîner par le bois des chasseurs une portion inédite. Passage champêtre en prairie,sous-bois, monotrace dissimulée  dans les hautes herbes habitée par des pierres parfois cachées dans un virage bien pentu.  Jean-mi qui sait ce que VTT veut dire apprécie cette portion « chaud patate ».

Arrivés entiers à Hiis bien que griffés par des ronces  amoureuses il ne reste plus qu’à se faufiler dans les pistes habituelles dépourvues de toute trace de poussière ou de flaque d’eau. Le soleil du départ nous accompagne encore, bref la ballade fut belle et les statistiques de 1° classe : 35 kms en moins de deux heures, D+ 313 mètres,  quelques photos.
Bon été à tous !!!

mm

POUEY TRENOUS

    Un petit ruisseau où coule une eau plus que limpide, une herbe drue et moelleuse, autour de nous  des crêtes déchiquetées portant encore quelques névés immaculés et un soleil juste chaud pour ne pas  frissonner, nous sommes dans un petit paradis. Quelques fleurs, quelques rares animaux dont un bourdon qui ne sait pas que la main de l’homme peut apporter quelques gouttes de sueur salée où une mort rapide et brutale, c’est là, sur une pelouse accueillante que nous savourons notre plaisir d’être ensemble, dans ce petit  havre de paix. Mais ce bonheur, comme toutes les  bonnes choses, se gagne et se mérite après beaucoup d’efforts.

       Parking vide, très peu de monde au Pont d’Espagne ce matin, agréable ambiance  qui n’appartient qu’à ceux qui se lèvent tôt. Notre rando commence d’abord par la longue traversée du plateau du Cayan lui aussi désert. La beauté du paysage nous fait un peu  oublier la monotonie de sa traversée. Après une petite heure de marche, et après avoir laissé passer  un beau troupeau de vaches beuglantes partant en estive, nous arrivons au départ du sentier  qui va nous monter au vallon très peu connu de Pouey Trénous. C’est un vallon suspendu haut perché, qui forme un grand cirque où se devine au loin, très loin la brèche du même nom. Si la balade sur le plateau ne demande que bien peu d’effort, ce sentier exige énormément de sueur et de coups de mollets. Ses marches, rudes et mal taillées, nous montent en une heure également à notre petit paradis du jour. Les pelouses sont tellement plus belles les unes que les autres que nous hésitons sur celle qui va nous accueillir non sans avoir contrôlé l’absence de la sœur de la vipère croisée tout à l’heure sur le sentier. Le choix accompli, nous restons un bon moment dans ce merveilleux décor, jetant souvent un regard envieux sur les crêtes et la brèche autrefois visitées, difficilement accessibles pour nous aujourd’hui. La fraicheur de l’eau n’ayant d’égale que sa limpidité, les bains de pieds ne se prolongeront guère.

         Il faut penser au retour, hélas. Et lorsque nous songeons à la descente qui nous attend, nous ne sommes guère pressés de repartir. Mais, vu sa raideur, elle est beaucoup plus rapide que nous ne le pensions et le Cayan s’offre à nouveau  très vite à nos pas. Davantage de monde coloré  se presse autour du refuge puis  du parking. La noria des voitures a mangé le calme de ce matin.  Trois gouttes de pluie arrosent notre bière traditionnelle. Merveilleuse journée.

                                                                                             G H

    Participants : Michelle et Christian, Thérèse, Martine G, Juju, JP, Philippe et Gérard                                            

Un GOP 7.0

par Les Plumes

Combien de routes un SemEv' doit-il faire

Avant qu'un GOP il ne soit

Combien de cols franchis en VTT

Avant d'avoir ce niveau

Combien d'cuicui doit-il apprivoiser

Avant d'être un bon mécano ?

Écoute macarèl,

Écoute bien Michel,

Écoute bien le GOP et tu sauras

Combien de cartes doit-il mémoriser

Avant d'être sûr du chemin ?

Combien de sorties doit-il compiler

Pour toujours se renouveler

Combien de feuilles jaunes a-t-il dû mater

Pour être un coach incontesté

Écoute macarèl,

Écoute bien Michel,

Écoute bien le GOP et tu sauras

A Séméac on a

La chance d'avoir ce gars

Un super GOP qui n'se la joue pas

A Séméac on a

L'envie qu'avec ce gars

On puisse se dire longtemps "on y va"

sur l'air de

"blowing in the wind" de Bob Dylan

"écoute dans le vent" de R. Anthony ou H. Auffray

VTT - Dimanche 06 juin 2021

Golf au Club

Gageons que ces silhouettes,

Observées ce matin au centre du village à

L'heure ou le soleil émerge des nuées

Fourmillent des mollets en regardant le sud.

Désormais la saison longtemps masquée bridée

Est bel(le) et bien lancée pour tous les vtt.

Briquées, graissées, réglées,

A l'heure où la cloche fait entendre son

Glas, synonyme de départ,

Nos fidèles montures sont prêtes pour l'aventure.

Il ne faut pas traîner, le GOP ayant fixé

Et si bien préparé le parcours du jour.

Ronchons mal réveillés ne le restent pas longtemps

Et dans la bonne humeur et dans l'effort joyeux

Savourent à l'arrivée cette belle sortie.

PG

Dimanche 30 mai 2021

La légende des cycles

Depuis longtemps déjà les chemins nous accueillent
Vététistes en tout genre et toujours motivés
Oublions la fatigue toujours prêts à en baver
Dans le creux des vallons où frémissent les feuilles.
Souvent la boue profonde ralentit notre aisance  
A progresser légers sur les sentes noyées
Mais l’envie d’avancer par nos jambes broyées
Réveille le plaisir et soucieux de prudence
Savons faire une halte et boulotter la barre.
Vite en selle remis, le caquet retrouvé
C’est reparti sans peine regagner l’arrivée,
Parfois la pente est rude nous impose une danse
Mais au pied des montagnes où un chêne domine
Nous retrouvons ici un être à ne plus être
Pourtant dans nos mémoires ce n’est pas que paraître,
La légende est en marche et chacun la ranime.

mm

Dimanche 23 mai 2021

Dard dard.

Aujourd'hui st Didier, tout le monde s'est levé du bon pied.

Tout le monde. Sauf un irréductible en mode ronchon dès le réveil.

Le GOP a apparemment bien potassé son appli GPS et c'est donc dard dard et l'esprit tranquille que les 10 présents s'élancent au son de la cloche du départ. Dard dard.

Direction plein nord, où l'on va retrouver la portion de circuit qu'on avait manquée 2 semaines plus tôt. C'eût été dommage de la rater une deuxième fois.

Les pistes sont idéalement humides, voire légèrement boueuses par endroit. Impossible dans ces conditions de mordre la poussière. D'où cette décontraction générale dans la maîtrise des dérapages. Dard dard.

D'où l'idée émergente de la nécessité de développer dard dard un DD (détecteur de D).

Après le rush du départ, les ruches à l'approche de Pouyastruc. Les abeilles c'est pas du matin, les bigourdanes en tout cas. MD offrit son cou pour l'atterrissage en piqué -atterrissage réussi- d'une kamikaze énervée! Dard dard.

Deuxième intervention de notre infirmière, qui après avoir préalablement et magistralement éosiné et sauvé de la gangrène un doigt déchiré par une ronce malveillante, retira de main de maitre le dard sournois. Quel talent. Et quelle délivrance pour MD.

Arrivés au lac de l'Arrêt Dard Darré le GOP, toujours bienveillant et soucieux de nous faire encore progresser, nous propose une dernière petite bisquouette type faux plat montant avant de faire la traditionnelle pause photo sur la digue. 

Nous n’oubliâmes pas de saluer le Hussard en arrivant à bon port. Dard dard.

Danielle tu as bien assuré. Et bien ronchonné. Voila voila.

PG

‌Dimanche 16 mai 2021

 
‌Le Club des Cinq.
 
Le Club des Cinq est sollicité pour une nouvelle aventure, à moins que ce ne soit une mission impossible - car difficile serait un jeu d'enfant pour eux - mais rien ne pourra les arrêter, et la mission est acceptée.

Oups, le GPS du GOP  affiche un plan de carte tout à fait inattendu ; la mission sera t-elle compromise ?
Mais, au Mali, malin et demi, et l'OPEX "tous en canne sur vos bécanes" est lancée ; un cheval effronté y voit un message subliminal et se laisse aller à quelques égarements. Pas de temps à perdre, il faut avancer.
Point de dune, point de lézard des sables, point de chaleur écrasante, mais sous un ciel chargé de pluies éparses soutenues, notre GOP grâce à sa mémoire sans faille et un GPS intégré dans le cerveau, mènera sa mission à bien et nous atteindrons l'objectif fixé, en tenue de camouflage à..... AZEREIX, après avoir parcouru une quarantaine de kilomètres.

Mission accomplie avec succès une nouvelle fois.

Vous l'aurez compris, s'agissant d'une mission secrète, les explications seront discrètes.

A dimanche prochain pour de nouvelles aventures.

DM

Dimanche 09 mai 2021

Un GOP 7.0

Aujourd'hui c'est effectivement un dimanche Pacôme les autres : c'est l'anniversaire de notre GOP.

Nous sommes donc judicieusement 7 pour l'accompagner dans ce nouvel univers 7.0

Direction Castelvieilh : nous sommes gâtés. Eric déguisé en revenant apprécie.

Le train est d'emblée soutenu : il ne va pas falloir traîner si on veut espérer avoir quelques miettes du gâteau à l'arrivée. Et d'emblée une sorte de manque semble planer sur notre petit groupe.

Le circuit est à priori classique : les rives de l'Alaric sont une bonne piste de décollage, puis la montée sur la crète, puis vers Boulin. Puis un passage forestier rythmé par le cui cui des oiseaux pour arriver à Pouyastruc. Il s’avéra que ça n'était pas le circuit forestier initialement prévu, le GOP s'étant emmêlé dans ses fiches. Erreur avouée, erreur pardonnée : cela fera une occasion de découvrir le "bon" une prochaine fois. D'ailleurs personne ne s'en était aperçu !

Puis la longue approche dans la plaine, idéale pour refaire le match de rugby de la veille, ou s'enquérir de la pousse des tomates, avant de monter à Castevieilh : la vue en haut se mérite, c'est le moins qu'on puisse dire. Et pourtant, il manque quelque chose.

Le retour fut à la hauteur de l'aller. Pose photo bucolique sur les hauteurs de la Marqueterie d'où la vue est magnifique, puis direction le lac de l'Arrêt Darré. Nous en longerons les rives sur quelques hectomètres avant de foncer sur Laslades, puis d'attaquer la fameuse montée du lavoir (la montée bis un peu plus soft) pour atteindre Sarrouilles. Un dernier coup de reins puis, cerise sur le gâteau, la descente du Brigadier / Maréchal des Logis où Yves fit montre de ses nouveaux talents de descendeur.

A l'arrivée pas de gâteau finalement, mais le menu fut à la hauteur de l'évènement : nous fêterons dignement l'anniversaire de notre guide lorsque les règles sanitaires nous permettront de nous lâcher un peu, après le 19 mai ce sera plus facile.

Danielle, tu nous as manqué.

PG

Dimanche 02 mai 2021



Une sortie normale

à 9h00 précises le muguet nous clochette qu'il est l'heure de partir.

PG

COVID QUAND TU NOUS TIENS

Que pouvons-nous faire demain en ces temps troublés

Lorsqu’un mal satanique a pris nos libertés ?

Vers les lointains sommets ne pouvons plus aller,

Trop petit le cercle, sur la carte tracé.

Nos sacs et nos bâtons, nos hautes chevauchées

Aux casiers des oublis, soudain se sont cachés.

Mais point n’est obligation de rester sous la couette

Lorsque chantent alentour le merle et la fauvette.

 Plus de levers matinaux, de transports longuets, 

La marche nous attend près de chez nous, tout près.

De  tertres en collines, de routes en layons

Nous trottinons sans peine, de buttes en vallons,

Dans le  décor paisible d’un monde campagnard

Bucolique mais sans  marmottes ni isards.

Au hasard de nos pas, sur des sentiers trop plats

Nous découvrons parfois nos sommets loin là-bas.

Luchon, Estaing, Aulon, trop de mots oubliés

Qu’Allier, Bernac, Odos sont venus remplacer.

Mais nous reviendrons bientôt vers ces horizons bleus

Qui s’offrent à nos yeux, trop loin là-bas, merveilleux.

Bénissons les sentiers de la riche  Bigorre

Sources de randonnées à découvrir encore.

                                                                  G  H