Tous les billets
VTT Evasion dimanche 18 septembre - par
Evasion VTT
Dimanche 18 septembre
Le prix à payer
Ce matin la direction des crêtes de Piétat est prise, nous poussons jusqu'à Barbazan Dessus et toujours dans le même sens, nous voici au-dessus de Vielle-Adour. Pour atteindre la localité, une variante est proposée par une sente glissante, l’addition est salée : deux chutes, plus spectaculaires que graves. Une fois décrottés, nous filons bon train... ( le long de la voie ferrée ) mais il faut s’arrêter pour cause de panne. Là aussi il faut débourser : deux pompes et deux capsules d'air comprimé seront nécessaires pour une crevaison lente.
Le but de notre virée étant d'explorer les environs de Pouzac, nous voici attaquant le camp de César par la face Sud, longue montée régulière, là- haut pour quelques sesterces et une poignée de victorins on peut visiter le camp. Mais les sept braves sont déjà en formation serrée sur la route du retour s'essayant avec plus ou moins de réussite à des prises de relais de professionnels.
Oui, nous avons payé, mais "content".
SM
VTT Evasion dimanche 11 septembre - par
Evasion VTT
Dimanche 11 septembre
Du coté d'Ossun,
Si je vous dis : Ravin des Bignes, chemin des Pendelles, vous allez faire des yeux ronds et vous demander : où sont-ils encore allés ? eh bien c'est à partir de Toulicou en prenant le chemin des sapinières qui monte, monte que vous traverserez tous ces lieux. La forêt est épaisse, le chemin en bon état, nous rencontrons pas mal de vététistes qui profitent de la fraîcheur des frondaisons. Sur le plateau une piste sépare les maïs de la forêt, c'est par là que nous atteindrons Ossun, nous longeons l'aéroport, mais pas d'escale pour les six pédaleurs qui s'engagent dans la plaine agricole. Vous ne pouvez pas vous tromper : maïs à droite, maïs à gauche, chasseurs dans les croisements mais très peu de tirs, pas de plombs perdus.
Au final, une belle sortie, longue de plus de 50 km à la moyenne de 16 km/h.
SM
VTT Evasion dimanche 1° septembre 2016 - par
Evasion VTT
Dimanche 1° septembre 2016
Une bonne rentrée,
Les cartables bourrés de barres énergétiques, bien bronzés après un bel été, nous étions dix en avance sur l'horaire pour goûter à cette première sortie de la saison.
Le parcours proposé est adapté aux présents, ce sera Les Puyolles par la montée la plus facile, en l’occurrence, le Chemin du Cassoulet.
Certains s'accorderont une pause au carrefour de l'arbre pendant que les autres feront la boucle des sapinières, le retour se fera par la route traditionnelle, Visker, Bastoura, Momères.
Mais aujourd'hui j'ai surtout envie de saluer deux pionniers du VTT : Pierre Mombet, celui qui nous a fait connaitre ce sport il y a une vingtaine d'années puis Pierre Anérot, celui qui a su nous le faire aimer. Ces deux vétérans étaient là aujourd'hui, ils étaient là pour cette rentrée car ils ont donné beaucoup de leur temps à cette activité et ont à cœur qu'elle perdure.
Aujourd'hui la succession est assurée et tout sera fait pour que les fondations coulées par ceux qui y croient toujours résistent . SM
VTT Evasion 28 août - par
Evasion VTT
Dimanche 28 août
Le tour d'Argelès-Gazost,
Nous étions cinq au rendez-vous sur le parking du pont du Tilhos. Nous remontons légèrement la vallée du gave et ses nombreux canaux en parallèle à la route du Sailhet et obliquons vers Argelès. Dès le centre-ville nous abandonnons le confort des rues trop conventionnelles pour attaquer une piste bien raide en direction de Gez, c'est alors que nous rejoint un vététiste local bien sympathique qui nous propose son aide pour découvrir les lieux qu'il connait bien. L'offre est acceptée, en silence, nous réveillons à peine les daims de la colline aux marmottes, nous prenons la direction de Serre, Salles et Ouzous. Notre guide nous emmène sur des superbes pistes, il n'est plus très jeune, dans les montées sévères on pourrait le titiller mais il est extraordinairement agile sur les passages périlleux, il nous fait d’ailleurs une belle démonstration peu avant d'arriver à la porte des vallées des gaves à Agos Vidalos, au terme d'une belle descente nous arrivons sur une dalle de schiste bien raide que notre guide franchit sans hésiter pour notre part, nous sommes plus à l'aise dans la glaise du bois du Rébisclou et c'est à pied en serrant les freins et les fesses que nous le rejoignons. A partir d'Agos nous remontons le gave rive gauche jusqu’au pont de fer : c'est là que notre compagnon d'un jour nous quitte, c'est vrai que la suite de notre programme n'est pas à son avantage. Nous redescendons cette fois rive droite jusqu'à Boo-Silhen pour remonter un kilomètre sur la route de Villelongue, nous prenons à droite la direction du Buala, apparemment une moraine glacière bien plantée au milieu de la plaine : piste étroite, pente sévère mais là-haut un magnifique belvédère nous permet d'admirer la vallée et les villages alentours.
Avant d'en terminer on se permettra encore de vagabonder le long du gave sur les chemins des berges quelque peu défigurés par les crues successives des dernières années .
SM
VTT Evasion - par
Evasion VTT
Dimanche 21 août
En vallée d'Aure,
Quand vous vous trouvez à St Lary, il y a deux façons pour atteindre le Plat d'Adet : soit vous empruntez la route à vélo, comme l'ont fait notre président Philippe accompagné d'André et Fabrice, soit vous prenez sagement le téléphérique (parking Intersport à St Lary). C'est l'option que nous avons choisie et dans la cabine silencieuse nous avons traversé les nuages épais accompagnés d'une bande de jeunes équipés de vélos de descente harnachés comme des motards. Nous avons bien plaisanté avec eux, mais quand nous leur avons expliqué que nous, on était là pour grimper, ils nous ont regardé avec un sourire narquois biens installés comme nous l' étions dans la cabine qui d'un bond nous faisait gagner quelques huit cents mètres de dénivelée sans le moindre effort...Nous quittons la plateforme d'arrivée dans un brouillard épais et en nous dirigeant vers Espiaube … traversant la ouate épaisse surgit André qui avale le dernier kilomètre d'un bon train suivi par Philippe qui nous salue furtivement. Sans attendre Fabrice, nous reprenons notre route pour éviter le froid ambiant. Une belle piste nous permet d'atteindre la petite station d'Espiaube et c'est là que nous attaquons la grosse difficulté du jour, le col de Portet, 2215 m : une montée régulière en lacets avec une pente à 8% sur huit kilomètres. Là-haut le soleil bienvenu déchire les derniers voiles de brume et nous permet d'admirer le lingot d'argent du lac de l'Oule entouré de sommets majestueux. Nous contournons ce beau lac pour redescendre vers la route qui mène à Cap de Long, nous rejoignons la route de l'Espagne à Fabian et Eget. Dès que cela est possible on ne se prive pas de longer la Neste par des chemins où les voitures ne passent jamais. En arrivant au croisement de Tramezaigues, nous prenons à gauche un accès discret qui nous permettra d'admirer le beau village de Cadeilhan-Tachouère, par ce même itinéraire nous arrivons sur le parking (Intersport à Vignec) où nous ferons un débriefing reconstituant sur les bords de la Neste.
SM
VTT Evasion - par
Evasion VTT
Dimanche 14 Août
Les loups
En arrivant, après quatre kilomètres de montée depuis Esparos sur le lieu de tournage du film "Le pacte des loups" il y avait effectivement cinq spécimens de la famille des canis lupus.
Il y avait le chef de meute qui avait bien préparé son itinéraire, il y avait deux loups blanc de Sibérie qui avaient les crocs, une louve sans ses petits suivie de son mâle à la crinière clairsemée. La horde sans hésiter prend la direction du col de Couradabat, devant eux, la masse du Signal de Bassia, sur la droite la croupe arrondie du Casque du Lhéris. A la queue leu leu, ils franchissent les cols des Estrets et celui de Oueil Lussen, c'est là que le pauvre loup déplumé perd encore quelques poils après une chute spectaculaire. Un dernier coup de rein les propulse sur la cabane d'Artigole de Bulan "je sais dans la montagne, un refuge perdu" un bâtiment discret dans son écrin de verdure. Après avoir laissé un signe de leur passage sur le livre d'or c'est la piste du retour jusqu'au col de Couradabat où ils quittent le tracé du matin pour filer sur la gauche en direction de la Coume de l'homme mort, ce qui prouve que ce n'est pas toujours le loup qui perd. Après avoir longé les villages d'Arrodets et de Laborde les voici de retour à leur point de départ, un léger apéritif bien frais leur donne envie de hurler à la lune de plaisir.
SM
VTT EVASION dimanche 24 juillet - par
Evasion VTT
Dimanche 24 juillet
Un dimanche au Bergons,
Dans le brouillard épais on distinguait 5 vététistes sur le col de Couraduque. Après un café et quelques madeleines nous prenons la direction du refuge du Haugarou et la montée jusqu'au col de Spandelles.
Là-haut des cyclistes se regroupaient avant de filer sur Ferrière, preuve que ce col est toujours prisé par les amateurs. Pour notre part, le but était de chercher une nouvelle piste apte à nous ramener dans la vallée du Bergons. Le brouillard s'étant dissipé nous avons pu éviter les belles digitales ornant les chemins mais point d'issues nouvelles, nous devons emprunter le sentier classique bien connu par Michel M et c'est un régal vers les belles granges restaurées le long du ruisseau Bergons. Retour sur le goudron sur 2 kilomètres et nous attaquons le col du Couret, longue ascension. Emportés par notre fougue, par erreur ou par hasard nous arrivons au col de Liar, on profite bien du site et par le même chemin nous redescendons jusqu'au lieu de notre erreur et de nouveau grimpette pour atteindre le Couret ; là, nous sommes tout près de nos voitures, mais nous décidons de prolonger l'escapade vers Gaillagos, bien avant l'entrée du village nous obliquons à droite pour atteindre les granges des Aguses. Il nous reste 1.5 kilomètre pour arriver à Couraduque par la voie classique. Au final, cette journée nous aura vu franchir, pour être humble je dirai, trois cols et un faux col avec 992 mètres d'ascensions cumulées sur 34 kilomètres et surtout beaucoup d'allant et de volonté de la part des belligérants (e).
SM
VTT Evasion - par
Evasion VTT
Dimanche 16 juillet
Quand papi t'amènera,
Petit Louis, tu verras, quand papi t'amènera, tu seras d'abord ébloui par le panorama qu'offre nos montagnes en arrivant proche de Bagnères, ces montagnes qui sont un peu tes racines, celles qui t’empêcheront souvent de quitter le pays.
Quand papi t'amènera par la hêtraie des Coumes et empruntera la partie haute du col du Sarrat de Gaye, tu seras dépaysé dans ce site naturel où les vaches ont la fibre corrida pendant les mois d'été... puis, après une descente majestueuse il faudra attaquer les terribles pentes de Beyrède que tu quitteras pour passer par les sapins d'Esgratails et rejoindre la carrière de marbre où un mince filet d'eau fraîche te fera reprendre des forces le regard tourné vers les premiers lacets du col d'Aspin que tu suivras sur 1500 mètres avant de retourner vers le lac de Payolle et ses eaux vertes.
Tu sais aujourd'hui, papi est tombé, mais il était à l’arrêt et il avait choisi un carré d'herbe tendre parsemé de fleurs " même pas mal " qu'il a dit. Tu le suivras encore par le Clot des Artigous et les cabanes de la Hosse.
Arrivé sur la dernière rampe de la Hourquette d'Ancizan, papi a cherché vainement des encouragements inscrits sur la route à l'occasion du tour de France passé là dernièrement - allez papi - mais la peinture était fanée et une seule idée lui trottait maintenant dans la tête : c'était, avec ses 5 compagnons de vite redescendre vers son biberon de liquide moussu bien calé dans une glacière.
SM
VTT évasion dimanche 9 juillet - par
Evasion VTT
Dimanche 9 juillet
VTété,
Danièle a réussi à échapper à un bûcher dressé en son honneur dans un château cathare mais la flamme du bourreau a laissé des traces sous sa plante des pieds … et ce matin elle ne peut pas pédaler !
Nous voici 3 au départ du RDV dominical. Nous irons où le vent nous porte. Nous laissons Séméac dans la grisaille et mettons cap à l’Ouest. Après la côte d’hibarette nous franchissons le « col d’Adé » qui ouvre la porte de Toulicou et une piste en sous-bois . Le franchissement de passages encore boueux amuse la galerie et les cathares rient. Nous on gars-l’air car il fait déjà chaud sous la voute des sapins qui peuplent cette partie du bois d’Ossun.
La traversée du village nous conduit au pied du poilu puis celui d’une chapelle. Bientôt la messe sera dite mais auparavant il faudra emprunter d’accueillants chemins herbeux franchis « en prise ». Déjà se présente Azereix et son chenil où nous abandonnons un méchant taouas , un cas tare.
A la sortie du village alors que mes compagnons se la coulent douce se présente un chemin à caillasse épaisse dont le franchissement impose du braquet et du nerf. Michel renifle déjà son pastaga bien frais quand « la machine » met en route … alors que les mouches restent colées au goudron fondant au soleil revenu, nous décollons l’aiguille du compteur … fair play, Michel nous laisse prendre deux petits relais de biais pas frais … ouf, la capitale de la Bigorre est atteinte et sans dépasser les 50 kmh les cousins rallient séméac désormais sous le feu du soleil revenu pendant que Danièle, les pieds dans une bassine d’eau aperçoit le retour de deux vététistes qui bouclent un circuit de « parfaits ».
mm
Une journée au Bastan - par
Semeac Evasion
UNE JOURNEE AU PIC DE BASTAN
Quelques coups d’essuie-glace effacent les traces d’un vilain brouillard qui nous suit depuis Séméac. La journée s’annonce mal mais, comme bien souvent en montagne, la couche nuageuse d’abord jaunit, puis s’éclaircit et le soleil radieux apparaît lorsque nous montons la rude pente du col du Portet. Au col, une vue splendide s’offre à nous. Nous avons percé l’épaisse mer de nuages couvrant la plaine. Déjà des voitures au petit parking, nous ne serons pas seuls. Rapidement nous prenons le GR 10 qui serpente dans d’immenses prairies et qui commence par descendre de quelques dizaines de mètres, mètres qui couteront chers ce soir. C’est le domaine des grands espaces, celui des vaches et des moutons. Pas un arbre, pas un buisson de genévrier, rien que des prairies. Dommage, quelques remonte-pentes défigurent le site. A écouter les meuglements des nombreux troupeaux, nous comprenons que les bêtes apprécient cette herbe nouvelle et fraîche. Nous dominons un instant le magnifique lac de l’Oule d’un bleu sombre, presque noir et pénétrons dans une zone plus boisée. Les lacs se succèdent, tous plus beaux les uns que les autres. Lac Inférieur, du Milieu, Supérieur, que de bien vilains mots pour ces joyaux si purs ! Au passage, nous jetons un regard sur le minuscule refuge de Bastan, camouflé sous des pins torturés.
La marche devient plus délicate après le refuge. Nous prenons enfin un peu plus d’altitude. Devant nous, depuis longtemps, se dresse notre splendide pic de Bastan, impressionnant de raideur vu des Crambès de Bastan. Le sentier s’est durci pour nous déposer au large col du Bastanet qui nous offre une vue sur tous les lacs vers le Campana. Sans trop de repos, nous attaquons la très rude montée jusqu’à un promontoire, au pied du sentier terminal qui demande un pied sûr et un minimum de précautions. Nous nous engageons dans la goulotte. Facile par temps sec mais pas question de trébucher ici. En quelques rebonds sur la paroi, nous serions vite dans le lac de la Hourquette en contrebas. Sébastien, qui découvre là un autre aspect de la montagne, plus rude, plus exposée, se comporte comme un vieux chevronné. ‘’Même pas peur’’. A la sortie de la goulotte, il faut quand même y mettre les mains et avec précaution car, ici, le rocher est parfois en kit. Quelle récompense au sommet, quel panorama sur 360 degrés. Tous les grands monts sont là avec encore beaucoup de neige. Le Néouvielle, avec ses arêtes, est particulièrement photogénique, le Balaïtous et tant d’autres encore. On ne se lasserait pas de rester là mais il faut quand même rejoindre le promontoire. Si nos yeux sont pleinement satisfaits du spectacle vécu, nos estomacs réclament leur dû avec insistance. Quel bonheur de savourer alors le petit Ricard face à tant de beauté. Beaucoup de groupes arrivent et passent devant nous, mais peu s’aventurent plus loin.
Au retour, nous goûtons aussi au plaisir de savourer au refuge une bière bien fraîche. Sa seule qualité fut d’ailleurs sa fraîcheur… Même sentier, mêmes petites remontées qui cassent les jambes et nous voilà revenus au parking du col de Portet mais que le retour me parut long. Magnifique journée qui nous a donné des idées pour un circuit Montagnol un jour de septembre.
G H juin 2016
|
Rubriques
Derniers billets
Archives
|
Avril 2024
|
|
L |
M |
M |
J |
V |
S |
D |
01 |
02 |
03 |
04 |
05 |
06 |
07 |
08
|
09 |
10 |
11 |
12 |
13 |
14 |
15 |
16 |
17 |
18 |
19 |
20 |
21 |
22
|
23 |
24 |
25 |
26 |
27 |
28 |
29 |
30 |
|
|
|
|
|
|