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Courtaou du Teilhet - par Huberdeau

                                        LE  TEILHET

 

 

 

       Jeudi 30 janvier, j’attends sur le parking de Salles Adour, il pleut et il fait froid. Qu’est ce que je fais là ? C’est jour de sortie des Montagnoles et j’ai rendez-vous à 9 heures. Ils ne viendront pas, ils ne sont pas suffisamment fous pour maintenir la sortie. Le marchand de poulets a allumé son gril. Je vais le voir. Intéressant cet homme, surtout pour  la douce chaleur de son installation. Le dos bien au chaud, le nez dans les pommes à 1, 5 euros le kg et les pâtés soi-disant faits maison, j’attends. Les voitures filent vers Bagnères ou s’arrêtent devant le boulanger. J’attends le coup de téléphone qui va me libérer et me faire retrouver mon poêle. Tiens, deux phares ralentissent, deux clignotants, deux voitures quittent la route et s’arrêtent sur le parking, essuie-glaces en survitesse. Ce sont eux, ils ont osé. Au-revoir monsieur le cuiseur de poulets, merci pour votre accueil « chaleureux ». Ils sont venus, ils sont tous là : Michelle C, Michel D,  JP, Evelyne, Françoise G, prêts à m’embarquer pour une balade galère. Route de Bagnères, droit devant, au rythme saccadé des essuies glaces. JP baisse un peu le chauffage pour qu’on s’habitue à ce qui nous attend. Le petit parking de Campan accueille nos véhicules. Michelle, surtout ne te gare pas là, un agriculteur en colère confond facilement une voiture et une meule de foin. Une Dacia dans le fenil, ça ferait désordre.

       Trop court le voyage, nous nous extirpons de la douce torpeur de la voiture. Les auvents des coffres arrêtent quelques flocons mêlés de pluie. Bonne surprise, le temps n’est pas si exécrable que je ne le pensais. De toute façon, rien ne les arrêtera mes camarades. C’est parti pour la journée. Michelle, tu es drôle avec ton parapluie plutôt fantaisie. Vue de l’arrière, je te verrais mieux dans la FOCH qu’ici. Ce n’est plus un sentier qui nous guide, c’est le fond d’un torrent asséché, rude et rocailleux. Les cailloux ne suffisaient pas, la neige au sol arrive en renfort. Ca dérape un peu. Il fait chaud et humide, je transpire beaucoup. Derrière la colonne, je garde mon pas tranquille, je sais qu’ils vont s’arrêter dans peu de temps pour enlever une couche assez rapidement.

          10 heures, l’éclaircie prévue par Evelyne arrive, portée par un rayon de soleil. Cette fois-ci on retrousserait presque les manches des chemises. C’est beau la montagne au soleil. Patatras, c’est reparti, repelures sur le dos. Evelyne, trop courte ton accalmie. Je bâche à nouveau, il faut bien bâcher les ruines. Une demoiselle nous double, elle marche bien et s’intéresse peu à nous. Une solitaire comme moi. Des silhouettes se dessinent au-dessus, sur le sentier, enfin des silhouettes si on veut, plutôt des arbustes là depuis pas mal de temps. Nos vues se troublent parfois. La forêt sommitale apparait, puis le sommet. Il fait beau et chaud incroyable. Très loin là bas, la plaine tarbaise se dore au soleil.

       Vite, allons à la petite cabane blottie un peu plus bas. Serait-elle déjà occupée ? Deux de nos femmes jurent que la cheminée fume. Nous avons beau regarder, pas de volutes bleues sur le toit. Les yeux se troublent parfois quand la lumière devient trop éblouissante.

           La magie s’opère. Une cabane « vide », quelques bancs, un peu de soleil, trois gouttes de Ricard et tout devient merveilleux. Repas plutôt banal mais quelle salle à manger !!! Dans sa bonté, la montagne se dévêt en déchirant ses voiles de brumes. Hailla, Blanque, Arbizon sont les murs de notre restaurant. Et j’aurais manqué çà !!!!!!!  Regardez là-bas, une silhouette sur un sentier dans la vallée. Encore une silhouette qui ne bouge guère. Décidemment !!! Tiens la jeune femme de ce matin arrive et discute un peu avec nous. Même les solitaires aiment parfois les rencontres brèves. Elle repart vite, protégeant sa solitude. Sa trace, nous la suivons pour redescendre dans la vallée en faisant une boucle sous de magnifiques buis enneigés.

       Maryse n’est plus là mais demeure encore son accueillant café. La nouvelle tenancière, aussi british que sympathique, nous sert bières thés café et crêpes entre deux leçons d’anglais à la table voisine.

       Voilà, c’est terminé. Montagnoles qui n’êtes pas venus aujourd’hui, vous avez manqué une belle journée. Mais il est vrai que, pour quitter la couette ce matin, il fallait être un peu fou.

                                                                                                          G  H

 

Publié le 15/03/2014 @ 21:26  Prévisualiser  Imprimer l'article

Le Casque et la Plume (suite 3) - par Evasion VTT

16 Février


                                      Sol-chie chie

En cette période douloureuse pour nos sportifs français on peu comprendre qu'il suffit parfois de peu de chose

pour gacher une épreuve.

Ainsi ce matin , nous avons constaté que le matériel de quelques uns d'entre nous était mal réglé par les"techniciens,"

de plus le "fartage" naturel que l'on trouve sur toutes les pistes de la région ne nous était pas favorable,une bronchite tenace handicapait une de

nos accompagnatrice et lorsque l'on a vu Joël sprinter comme jamais, on aurrait pu penser qu'il se battait pour une médaille,

hélas pris d'une envie pressante il allait juste déposer culotte derrière un bouquet d'arbres.

Il faut se rendre à l'évidence: même pour un programme court , on était un peu juste...

                                                   SM

Dimanche 23 février

 

Zélène et les Raptors

 

Ce matin, Serge, l’écrivain masqué, est absent  car il défend ses chances à l’épreuve des 50 kms de  Sauchix.  S’il peut en ramener une dizaine de kilos …

Nous étions dix dans le matin calme. Un peu de faîcheur, pas de vent et la ligne de chaîne devant nous : conditions idéales  pour battre la campagne.  Toutefois un  vent de nouveauté soufflait  dans le groupe VTT ; la plus jeune adhérente de Séméac Evasion participait à sa première sortie VTT.  Son vélo  à 15 kgs ne faisait pas le poids face à  l’envie et à l’enthousiasme de sa jeunesse.   L’expérience, l’entraînement des  vélociraptors  ont pu contenir la fougue de Zélène. Les chemins boueux, caillouteux, parfois casse pattes, ont usé petit à petit  son coup de pédale.  Mais au final, elle avait 40 kms dans ses socquettes  et   les Raptors, qui ne se mangent pas entre eux,  ne demandent qu’à retrouver Zélène pour un nouvel épisode.


mm

 

Publié le 13/03/2014 @ 19:25  Prévisualiser  Imprimer l'article

Le Casque et la Plume (suite 2) - par Evasion

Nous sommes toujours soulagés de les voir arriver au rendez vous:c'est l'assurance pour nous , les matchos, que la sortie sera moins virile.Elles , se sont les filles du groupe VTT. Certains disent qu'elles pédalent en parlant,d'autres qu'elles parlent en pédalant; Quand les grandes dificultés se présentent,Mario qui est un peu notre psychologue de groupe arrive en les écoutant discuter à connaitre leur état de fraicheur,il analyse les aigus,les octaves et les trémolos de la voix,s'il déclare qu'elles sont encore " pimpantes ",on prolonge le parcours dans le cas contraire nul n'est besoin d'être psy pour comprendre qu'il  faut rentrer au plus vite ,là finit les discutions sur les napperons au  crochet , l'astuce pour réussir le gratin de quenelle nature aux patates douces pavés de boeuf à la sauge ( pardonnez moi pour la quenelle ) elles s'adressent alors au compagnon le plus  près et il en prend plein les oreilles. Elles restent toujours élégantes , l'air détaché, quand on répare une de leurs roue,elles ne se vexent pas quand on leur explique que le haut de  Sarrouilles n'est pas en direction de Montgaillard . Bref on les aime bien nos filles et on sera heureux de les voir arriver au prochain rendez vous avec leur vélo astiqué et vérifié par leur époux ,fraiches et" pimpantes"

 

Dimanche 9 février

Aujourd'hui notre président sera le guide ce qui soulage Pierre car il n'est pas aisé de trouver tous les week- end un circuit adapté à la météo et à la condition physique de chacun.

Michel M , notre président avait malicieusement annoncé dans la semaine que la sortie serait facile et c'est sans doute pour cela que nous nous trouvons onze au départ.

Itinairaire classique pour commencer: Bois de Labarthe, Barbazan,Salles Adour,Momères,la longue montée vers la stèle de la résitance à Hibarette,la descente , et par Lannes nous arrivons à la zone industrielle de Toulicou. Joël et Gene pris par le temps nous quittent.

Nous atteignons une zone en chantier ( la prolongation de la 2 fois 2 voies ) nous sommes stopés par une clôture infranchissable, style mur de Berlin,blocs de béton de 200 kg,grillage en trellis soudé à l'épreuve des balles. Notre président crée une brêche en un clin d'œil et nous passons tous avec nos chaussures mouillées sans se soucier que la clôture était certainement électrifiée ....

Nous traversons la sapinière de Toulicou avec difficulté,terrain lourd et glissant. Nous atteignons Ossun par les quartiers sud et nous longeons  l'aérodrome pour enfin par la plaine, atteindre Azereix où Michel par des itinairaires dont il a le secret nous fait découvrir des petites ruelles et le lavoir historique du village. Enfin c'est le retour par la grande plaine tarbaise pour un circuit qui n'était pas si facile que prévu .

                                                                    SM

Publié le 10/03/2014 @ 21:24  Prévisualiser  Imprimer l'article

Le Casque et la Plume (suite 1) - par Evasion

 

Dimanche 19 Janvier

 Malgré un temps maussade et froid, nous étions sept au départ dont une féminine courageuse.Le coach annonce :" direction Adé". Nous filons par le bois de Labarthe, Barbazan, Momères et la longue montée vers Hibarette, tout le monde appréciele terrain caillouteux qui nous fait avancer avec  une bonne moyenne, après la belle descente sur le village d'Hibarette, c'est la traversée de Lanne et enfin l'arrivée au bois du Mouret sur le territoire de la commune d'Adé. A croire que c'était le but fixé : rouler dans la boue, glisser et  patinerà chaque tour de pédalier la roue arrière n'avançait que d'un demi tour. Malgrés ce lourd inconvénient la randonnée s'est effectuée sur une vitesse plutôt remarquable. Les kilomêtres enregistrés avoisinaient les 70 , pour ceux qui ont le compteur fixé sur la roue arrière....

SM

 

 Dimanche 26 Janvier

 Après trois jours et trois nuits de pluies incessantes il fallait être très optimiste pour décrocher son vélo ce matin. Tous les matchs de rugby étaient annulés pour cause de terrains impraticables,il y avait pourtant cinq avants et Françoise tout terrain pour la partie du jour. Nous attaquons sans notre capitaine habituel,sur les crêtes de Piétat les lignes sont à peine visibles. Nous subissons un temps faible inquiétant vers Luc ( ça pique ), les attaques de Joël sur la largeur sont vites étouffées,on arrive à se remotiver dans les regroupements en haut des côtes. A la sirène c'est enfin terminé , sous la douche commune on peut refaire le match. 24 - 18 , non ce n'est pas le score mais le rapport le plus fréquemment utilisé pour ce genre de sortie,sauf pour Michel P , qu'un problème mécanique a obligé à passer partout avec le 34 ( facile pour lui ) .

Pour dimanche prochain, n'oubliez pas Dolpic,casques,épaulières,protège dents.

                                                    SM

 

Publié le 10/03/2014 @ 21:22  Prévisualiser  Imprimer l'article

Un Week End à Iraty - par Semeac Evasion

                                                   

               UN     WEEK-END    A     IRATY

 

         17, 18 et 19 janvier  sont les dates retenues pour la traditionnelle sortie hivernale de la saison 2013/2014. Jean Pierre a déniché un joli et agréable chalet delta bâti au milieu d’un coteau dominant la station d’Iraty, au cœur du pays basque.

          Une sortie hivernale suppose raquettes, soleil et surtout neige. Pour les raquettes, aucun problème ne se pose, il suffit de ne pas les oublier et de les  loger dans les coffres, mais lorsque le ciel, le coquin,  oublie d’amener soleil et neige et qu’il remplace le tout par un ouragan, la fête pourrait tourner court.  Il n’en fut rien. Ce fut trois journées parfaites pour les uns,  seulement deux pour les autres, où efforts, gaité et bonne bouffe se mêlèrent pour le plus grand plaisir de tous.

         Donc, ce vendredi 17 vers 8h,  Esmy, Thérèse, Amélie, Michelle, Fanfan, Jacques et Jean Pierre  quittent le parking de Séméac en direction de Larrau, puis Iraty. Pascale et Régine, travaillant pour assurer la retraite des autres participants,  puis Guy, Michèle H et Gérard n’arriveront que le soir vers 20 h 30.  Merci le GPS embarqué car la route de nuit avec du mauvais temps dans ce secteur n’est pas évidente.

        Les participants du premier groupe arrivent dans la matinée et entreprennent une courte promenade afin d’attendre 15 heures, heure de prise de possession du chalet. Un vent féroce les accompagne et le repas de midi, à l’abri de deux affûts de chasseurs est vite avalé. Encore une petite balade sur les hauteurs voisines et arrive enfin la mise en place dans le chalet qui s’avère plus que confortable. Au chaud et à l’aide de quelques boissons alcoolisées ou non, ils attendent patiemment le reste de la troupe. Vers 20h30, les phares de deux voitures se dessinent sur la rampe d’accès du chalet. Encore quelques minutes et le groupe est au complet.

         Après l’apéro traditionnel du vendredi, la table s’enrichit de deux services à raclette et d’une imposante quantité de nourriture préparée par Amélie et JP. Non moins imposante est la quantité de boissons à consommer. Peu importe, les voitures restent au parking. La cheminée bourrée de grosses bûches de hêtre délivre une douce chaleur et l’ambiance grimpe d’un échelon comme le niveau sonore des conversations. Certaines mauvaises langues  vont jusqu’à dire que l’on se croirait au club un vendredi soir. Même s’il est tard lorsque se termine le repas, le jeu de cartes sort de son étui et commence alors une belote acharnée où les femmes ne semblent pas dompter la victoire. Qu’importe le résultat, il faut songer à demain même si l’heure du réveil n’est pas imposée par le chef. Après une dernière grosse bûche dans la cheminée, chacun grimpe dans son dortoir ou sa chambre individuelle, (eh oui, il y a des favorisés) et le concerto pour ronflements peut démarrer sans contraintes dans toute sa virtuosité. Grognements, sifflements, apnées se succèdent et n’ont pour concurrent que le souffle d’un vent si violent qu’il secoue  parfois les cloisons du chalet.

    Samedi matin, les choses sérieuses débutent. Première surprise, la neige, absente hier soir, a fait son apparition. Une fine couche recouvre le sol  et la couleur des voitures est d’un joli blanc uniforme. Le vent n’a pas diminué d’intensité et la journée s’annonce délicate et incertaine. Il en faut davantage pour décourager le groupe et,  après discussion avec ceux qui connaissent déjà un peu le secteur, il est décidé de marcher dans le fond du vallon pour échapper à ce vent démentiel.  Un joli petit parcours est programmé et c’est vers 9h30 que le départ est donné avec, en prévision, un retour vers midi pour manger  les provisions de route. Compte tenu de l’expérience des marcheurs d’hier, ce serait folie de prévoir un arrêt casse-croûte dans la nature. Chaudement équipée, la troupe se met en route, laissant Michèle H seule, désespérée de ne pas pouvoir se mêler au groupe pour défier la fureur des éléments. Elle ne fera qu’un petit parcours jusqu’en bas de la station. Ce sera quand même pour elle un merveilleux bonheur de pouvoir marcher dans la neige fraîche. Chacun trouve son plaisir dans la mesure de ses moyens.

        Débarrassée du vent,  la marche sur de bons sentiers est un enchantement jusqu’à un petit lac desséché, dans une hêtraie magnifique même sans son feuillage. Le retour passe par les cols Iratzabaleta et Bagargiak. A ce dernier col, se dévoile au loin la plaine ensoleillée alors qu’ici tout reste désespérément gris.  Balade assez courte pour retrouver le chalet vers 12H30 pour un nouveau pique nique à table. Un responsable de la station a fait savoir que la sagesse serait de descendre les voitures sur le parking avant les chutes de neige annoncées. Après cette  sage opération, le groupe  repart vaillamment sur la piste enneigée utilisable pour conquérir le beau pic d’Orhy (inaccessible aujourd’hui) afin de passer l’après midi hors des murs du chalet. Le vent redouble d’intensité, la  neige tombe en petits flocons serrés, les yeux ne peuvent même plus s’ouvrir pour regarder un paysage qui n’existe plus, noyé dans le brouillard. La balade ne devient plus drôle. Tandis que les plus courageux poursuivent leur marche en avant, Jacques, Régine et Gérard larguent lâchement leurs camarades et s’en retournent sagement  vers la douceur du chalet. Le soir venu, la route étant encore dégagée et praticable, les voitures amènent les vaillants marcheurs jusqu’au restaurant du col Bagargiak où un bon repas les attend. Garbure, grillades à la plancha, frites, salade et fromage constituent un  menu réparateur des modestes fatigues de la journée. Au retour, une nouvelle belote acharnée prolonge la soirée où la gente féminine subit une cuisante défaite.  

       Dimanche matin, réveil pas trop tardif.  Curieusement et heureusement, le vent, sûrement épuisé par sa violence, a perdu sa force durant la nuit. Le programme prévoit l’ascension du pic des Escaliers, grosse bosse à peine enneigée, bien visible depuis le chalet. Ce matin là, se découvre un bien curieux mystère. Les bâtons de Pascale ont disparu, ou plutôt ont été échangés. Tout le monde possède ses  propres bâtons et jurent très fort que se sont  les leurs, sauf Pascale, bien consciente que ce ne sont pas les siens et qu’elle hérite d’un matériel plutôt dégradé. Y aurait-il eu des visiteurs nocturnes ? Le mystère restera entier jusqu’au retour.

       Du parking, le groupe s’engage sur le sentier passant par le col  Iratzabaleta, sous un soleil timide mais quand même bien présent, puis, par une longue montée en diagonale, parvient à un large col nommé sur la carte Lepo Chipia. Pendant la montée, des sommets prestigieux se laissent enfin découvrir à l’horizon : Orhy, Anie, Ourlène et bien d’autres. Une dernière montée et voilà le sommet du pic des Escaliers à 1472 m d’altitude avec, pour récompense, un vaste panorama à 360°. Bayonne même se devine au loin. Le retour passe par la croupe sud large et facile, puis par le col Iratzabaleta, le col Bagargiak et la route jusqu’au chalet. Et là, vient l’explication du mystère de ce matin. Un membre du groupe (taisons son nom) se rend compte subitement qu’il ne marche pas avec ses bâtons mais bien avec ceux de Pascale. Il ne se souvenait plus qu’il avait changé de matériel il y a quelques années. Ne pouvant accuser décemment de larcin l’ami concerné, chacun mit cette étourderie sur l’ivresse des cimes qui s’empare parfois des montagnards, même les plus aguerris.

          Le séjour s’achève par un grand nettoyage du site. Chacun y mettant tout le reste de ses forces, le coup de balai dure bien peu de temps. Gérard et Michèle, compte tenu de leur grand âge héritent d’une dérogation et vont une dernière fois marcher dans la neige. Route dégagée et sèche, le retour se passe sans problème, sauf pour la recherche d’un bar ouvert. Il est plus facile de dénicher une bonne pelouse confortable en montagne que de rencontrer un bistrot dans la vallée pour le pot des adieux. Oloron, merci d’avoir laissé ouvert un bar accueillant un dimanche après midi.

          Voilà, la fête est terminée. Merci à ceux qui ont organisé ce séjour, à ceux qui ont œuvré pour les repas, à ceux qui ont créé et orienté la marche et à ceux qui ont souffert pour former un groupe homogène. Les  parcours des sorties sont dessinés sur les croquis   joints à ce compte rendu. 

                                                 Le narrateur de service G H

  

Publié le 04/02/2014 @ 18:46  Prévisualiser  Imprimer l'article

Le Casque et La Plume - par EVASION VTT L\'écrivain masqué : feuilleton

Le casque et la plume

frown

Les tribulations vététistes à Séméac Evasion

                              

Dimanche 10 novembre 2013

Ce matin à 9h j'y étais , tout seul , avec beaucoup de vent et de la pluie.

"Même pas mal"

Dimanche 24 novembre 2013

  4 vététistes ce matin à 9 h:

Françoise , impatiente,

Les deux Michel , impassibles,

Moi même , imper méable,

Belle sortie réussie avec beaucoup de joie au retour,comme des Springboks vaincoeurs sur terrain lourd...

Dimanche 1 décembre 2013

Encore inspirés par la soirée "resto-chinois" nous nous retrouvons huit "pékins" au départ. Nous sommes satisfaits de voir arriver notre guide spirituel Pierre, le grand timonier.

Dès la traversée du bois de Labarthe G. jette l'éponge (givrée) et retourne à la maison s'emmitoufler dans son kimono d'hiver.

Nous grimpons les coteaux de Piétat puis c'est la traversée du "fleuve jaune" qui nous amène du côté d'Allier. Nous filons le long des rizières au bord de la voie ferrée.

A Hiis, incident technique, nous constatons que le fond de jante de Françoise est aussi plissé que le regard d'un vietnamien aux aguets, sagement nous décidons de rentrer, dirigés à la baguette par le grand timonier. Près de Bernac, nous prenons la direction du "pont de pierre" en l'honneur de notre guide. Aussitôt le pont franchi, nous nous trouvons au pied de la grande muraille de Chine que nous passons dans la boue, pour en finir.

A l'unanimité, les sorties hivernales, on ne peut plus les saké!!!

 

Dimanche 15 décembre

Dimanche matin, nous étions huit participants.

Pressés autour de Pierre qui nous explique, gestes à l'appui que nous allons monter et descendre,

passer par là et par ici . Rassurés, nous prenons la direction de la "plaine".

Dans notre jargon club , plaine ne veut pas dire plat....

En fait nous grimpons sur Orleix et par les crêtes rejoignons Pietat, descente dans les feuilles mortes sur Barbazan. Cap sur Allier pour arriver sur la côte que nous appellerons  désormais "Muraille de Chine", même en descente elle vous file la fièvre jaune. Nous passons Momères et Odos, retour par le petit chemin qui longe l'Adour entre Salles- Adour et Soues : surprise, nous sommes interpelés par un petit cerbère entouré de quatre chiens teigneux qui nous explique que le chemin est privé depuis cinquante ans ( à vérifier éventuellement, il ignore que nous avons nos entrées au Cadastre )

Ce petit incident n'a pas gâché notre sortie agréable et bien ensoleillée.

 

Dimanche 22 décembre 2013

Dimanche matin, direction les "Puyolles".

Cap au sud, soleil et petite gelée

Nous sommes sept au départ mais très vite nous nous retrouvons huit :

En effet un jeune chien en mal de compagnie se joint à nous.

Malgré nos menaces et nos ruses , il s'entête, au bout de quelques kilomètres

ce qui devait arriver arriva : l'un d'entre nous le percute accidentèlement ,

après s'être fait rouler sur la queue par ce froid, beaucoup seraient rentrés à la maison, le chien non ,il insista encore sur une bonne distance avant de capituler.

Les Puyolles : devant un panneau nous indiquant une chasse au gros gibier nous changeons notre itinéraire pour laisser place à la meute.

Il est plus facile d'éviter les chasseurs que leurs plombs...

Retour par Visker ( la belle descente ) puis Bénac et Hibarette avec sa terrible montée qui sera le dernier os à ronger.

Nous constatons qu'il est proche de midi , comme le dit si souvent Mario , il est temps de rentrer à la niche.

 

Dimanche 5 janvier 2014

Aujourd'hui, premier dimanche du mois de janvier.

Nous sommes six têtes couronnées à prendre la direction du plateau de Ger : Le bord de l'Adour, Lac de Bazet, Oursbelille, côte de la Montjoie et enfin le plateau de Ger.

C'est là que Michel P exprime le désir de " prendre les rennes " ???

Pierre A lui confie alors le brassard de capitaine de route et Michel qui connait très bien le secteur,

prend la tête de la troupe, on visite un peu, puis il nous entraine dans une descente vertigineuse qui se termine  dans un marécage :  même avec  Prudence n'y allez pas.

400 m à patauger dans un bourbier qui ne demandait qu'à nous avaler, vraiment un terrain propice à semer des fèves, la couche est bien compacte, onctueuse, épaisse. Il parait qu'en y roulant plusieurs fois dessus elle devient feuilletée.

Nous nous sommes comptés à la sortie, nous étions six encore, mais pas de la même couleur, nous filons vers la maison en trainant avec nous des couronnes de boue accrochées à nos pneus.

On ignore si le sort nous désignera, mais ce matin, les rois c'étaient bien nous.

Dimanche 12 janvier 2014

J'ai toujours été surpris par la double vie que peut mener le vététiste du dimanche:

A neuf heures le kamel back rempli d'eau fraîche, tenue moulante, casque et lunettes

pour masquer l'outrage des ans, il file vers les côteaux verdoyants.

Vers midi trente, toujours l'eau fraîche mais teintée au Ricard, vieux survêt à la taille élargie

les traits tirés, il s'endormira devant l'émission de Druker. Puis des nouvelles des petits enfants

avec   les conseils du sage" ne sortez pas sans les gants et le manteau "alors que quelques heures auparavant il dévalait les collines, sautait les ruisseaux et ne faisait rien pour éviter les flaques d'eau.

Plus tard dans la soirée, il se plaindra du mal au dos,- c'est normal avec l'âge  dit le docteur, à moins que ce ne soit cette mauvaise réception au bas d'un talus?

Oui je suis toujours étonné:  le matin solide comme un roc et le soir fouillant dans sa boite de médoc.

  Vivement dimanche qu'on recommence !

Publié le 13/01/2014 @ 21:37  Prévisualiser  Imprimer l'article

Une nuit au refuge - par GH

                            UNE NUIT AU REFUGE.

 

 

 

 

                                          Il était fort tard lorsque nous arrivâmes au refuge du CAMPANA du CLOUTOU. La nuit avait posé son voile depuis longtemps et ce n’est que grâce à notre parfaite connaissance des lieux que nous pûmes enfin franchir la porte de la bâtisse. Il y avait déjà beaucoup de monde dans la pièce centrale lorsque nous y apportâmes notre bouffée d’air glacial.

               Une soirée dans un refuge est toujours un spectacle admirable à contempler. Dans une pénombre incertaine, se meuvent d’étranges silhouettes bizarrement accoutrées. Tout ruisselle d’eau et le sol est couvert de neige sale et fondante. Les tables bancales croulent sous des sacs de victuailles, des cordes et des mousquetons. On ne peut que rester  béat d’admiration devant l’organisation des montagnards qui logent tant de choses dans des sacs si petits. Au centre de la salle se déroule un étrange spectacle. Autour d’un petit cercle s’agglutinent des êtres calmes et silencieux. Ils semblent prier ou protéger quelque chose. Au-dessus d’eux pendent des gants, des guêtres, des chemises et de longues lanières noires qu’ils appellent peaux de phoque. Tout cela accroché à des clous, des fils et autres becquets divers. Au centre de ce cercle, l’objet de tant de vénération est là : c’est une petite flamme pétillante et vacillante, c’est le foyer. Magie du feu qui attire les doigts gelés et remonte le moral des plus exténués. Au-dessus flotte un petit nuage odorant : c’est un très subtil mélange d’odeurs de sueur, de poils mouillés et de fumée de bois. Parfois même s’y ajoute un bon fumet de viande grillée. Ce sont des côtes d’agneaux qui grésillent sur quelques barres de fer posées à même la braise. Tout autour, en rangs serrés, des gamelles noires, sales et bosselées se réchauffent. Elles transforment en eau la neige hâtivement recueillie sur le toit du refuge. Sur les tables où ronronnent aussi quelques réchauds à gaz, des bougies emmanchées à de vieilles bouteilles, dispensent une maigre lumière. Elles n’éclairent que des visages graves de personnages dévorant la bonne soupe chaude hâtivement préparée mais bien plus appréciée que la bisque d’un honnête restaurant. Parfois quelques lourds jurons viennent ponctuer la chute d’un récipient bancal, mal posé sur un réchaud branlant. A l’entrée de la salle, vêtements, skis et lanières dégèlent et s’assouplissent. Lorsque l’heure s’avance, quand les appétits se calment, le cercle s’épaissit autour de l’âtre. C’est un divin et merveilleux moment. Chacun se laisse aller à une douce somnolence. On voudrait accumuler le plus possible de chaleur pour la nuit. On y va d’une chanson, d’une petite histoire et surtout d’un récit de course passée. Lorsque la flamme se meurt, que la réserve de bois  laborieusement portée jusqu’ici s’épuise, le cercle diminue.

 

 

 

            

 

 

 

 

 

 

                  Doucement la vie quitte la salle à manger. Il y a les plus malins qui ont déjà pris possession des meilleures places du dortoir, et les autres qui savent qu’il y aura toujours une couche pour s’allonger. C’est un concert de grognements et de rouspétances. Les minuscules faisceaux des lampes frontales se croisent en dessinant d’étranges ballets de lumière. Les bons gros duvets ou les fines et poussiéreuses couvertures se déroulent et s’étalent sur les durs bat-flanc. Les tricots roulés en grosses boules deviennent de douillets oreillers. Une à une les lampes s’éteignent. Longtemps encore vont s’entendre chamailleries pour un « cul » trop encombrant et rires étouffés. Difficilement, comme à regret, le silence va s’imposer. La sérénité retombe sur ce coin de montagne un instant troublé. Dans cette petite cabane perdue au milieu des neiges, le sommeil de la nature va aussi pénétrer. Dans cette blanche immensité, ce toit fragile abrite pour une courte nuit quelques fous venus là chercher la solitude partagée en quelques heures de liberté.

                    Le froid s’installe doucement, sournoisement. Le givre refleurit sur     les minuscules vitres des fenêtres, irisant la lumière glaciale de la pleine lune. Les vêtements et les lanières reprennent leur rigidité. Dehors, règne un impressionnant silence. Dans le grand cirque blanc dominé par la merveilleuse ligne des crêtes, tout s’est figé dans un décor irréel. La trace des skis s’est rigidifiée en de longues ornières qui filent là-bas vers le lointain, vers la vallée, la civilisation, le confort et les soucis. Même le vent si impétueux dans la journée a gelé son souffle dans cette froidure.                                

                 Au refuge, une petite braise rougeoyante lutte contre ce froid     envahissant. Et puis, elle aussi, vaincue, disparaît jusqu’à demain. Dans le dortoir, à la douce chaleur des corps emmitouflés, démarre l’horrible concert des ronflements.

                        Ces soirées inconfortables, où l’on mangeait et dormait mal, mais où l’amitié et la simplicité étaient reines, c’était autrefois, au temps où les capteurs solaires et les néons n’avaient pas leur place en montagne. Maintenant, il faut des douches, des chambres individuelles, presque des draps. L’individualisme a remplacé la chaude ambiance des soirées d‘antan. Nous n’y pouvons rien. Il faut s’adapter ou s’arrêter.                             

 

 

 

                                                                               H G

                              

                                                                                  

 

Publié le 10/09/2013 @ 11:04  Prévisualiser  Imprimer l'article

Pic des Posets - par MCA

Posets

J’ai vu l’autre jour un de ces nombreux groupes bruyants et décidés

S’approcher de mes contreforts sous un ciel azuré.

J’ai tenté de les dissuader d’atteindre mon sommet

En barrant du parking d’altitude la route d’accès

Ce sont 500m de dénivelé imprévus à monter

Qu’ils devront gravir en usant les souliers.

 

Cela ne suffit pas à entamer le moral des randonneurs

Qui découvrent sur un rocher leur bonheur :

Une fragile Ramonde inattendue belle comme Vénus

Ils parviennent enchantés au refuge Angel Orus.

J’ai ensuite concocté un repas particulier

Dans ce refuge rénové et hospitalier

Avec ces boulettes de viande que les montagnards

Apprécient peu d’après les racontars.

 

Le lendemain, je les attends sur mon terrain favori

Avec quelques embûches : le passage d’une dalle ici

Là une passerelle peu engageante, tordue, pliée

Puis le canal Fonda ou voie royale qu’ils ont failli manquer

La blanche raideur de la pente les a impressionnés

Sur la neige, crampons et piolets sont exigés

Ils atteignent le col essoufflés et souriants

Mais ils ne sont pas au bout de leur peine pour autant.

 

La troupe entame alors la dernière portion du trajet

Elle se rapproche de plus en plus de mon sommet

J’ai une arme fatale : ma crête finale un peu aérienne !

Déterminés, ils s’entraident, et au but ils parviennent

Las, les plus craintives n’ont même pas peur 

Mais au sommet leurs yeux sont en pleurs.

 

Tout le monde s’embrasse, certaines déposent sur mon cairn

Un doux baiser qui me flatte et m’émeut, joie interne

Puis ils trinquent joyeusement à ma santé

Je regrette alors mes mauvais tours et vilaines pensées

Je suis fier que m’honorent de la sorte quelques-uns

Et du plaisir qu’ils prennent à reconnaitre mes voisins.

 

Dorénavant, je serai plus amical avec eux.

Ils s’en retournent un à un, un dernier regard en signe d’adieu

J’aurais aimé qu’ils se soient un peu plus attardés 

Ils me quittent trop vite, pressés qu’ils sont de rentrer

Ils disparaissent dans la pente raide de la voie royale

Ils encordent par précaution Fabrice car un crampon s’affale

Certains descendent face à la pente, d’autres en crabe en travers

Glissade de Gérard qui avec un seul crampon galère.

Enfin je leur offre une herbe tendre et accueillante

Pour une pause repas méritée et bienfaisante.

 

La troupe se partage, certains ce soir chez eux dînent.

Les autres farnientent au bord du torrent lorsque soudain

Jacques semble jouer à saute mouton aussitôt suivi de Régine,

En fait, ils ont des crampes…. leurs bons copains,

 Immortalisent la scène et ne leur font aucun cadeau.

De retour au refuge, la troupe fête la réussite de la rando

Régine arrose son premier 3000 avec s’il vous plait

J’en suis fier, du Champagne pour moi… Posets !

 

Le lendemain, ils entament à regret je crois, la descente

J’ai décidé d’adoucir leur retour.

Une première rencontre fortuite avec Gisèle les enchante

Ils parlent du passé, des anciens parcours.

Une légère erreur de direction leur concède

Un instant magique et furtif : un rusé quadrupède

Dévale tout près d’eux, un renard aussi surpris

Que les randonneurs qui restent tous ébaubis.

 

Peu après, ils cherchent la Ramonde aperçue à la montée

Par quelques retardataires. Je conviens de les récompenser.

A foison ils photographient ces charmantes

Fleurs de plus en plus nombreuses et élégantes

Des saxifrages à longues feuilles tout aussi étonnantes

Ornent les rochers le long de la descente.

 

Plus tard, sur la route, au détour d’un virage

Les randonneurs stoppent leurs voitures

Ils me contemplent comme un mirage

Dame, elle est sublime la nature

Je suis paré de mes plus beaux attraits

Sous l’ardent soleil de ce mois de juillet

Une photo souvenir, une lueur dans leurs yeux

C’est leur manière de me dire adieu.

 

Les randonneuses : Fanfan, Michelle, Pascale, Régine, Sylvie

Les randonneurs : Fabrice, Gérard, Guy H, Jacques, Jean Pierre E. Michel D, Michel G

Les 30 & 31 juillet 2013.

MCA  août 2013

 

 

 

 

 

Publié le 10/09/2013 @ 10:34  Prévisualiser  Imprimer l'article

RAID VTT samedi 11 et dimanche 12 mai 2013 - par Semeac Evasion

Le retour du ver luisant : c'était Louis le Sage

Le Col des rillettes : difficulté inédite que même le Tour de France n'a jamais franchie !

La balafre : appellation d'une partie descendante du circuit dans le secteur du Cabaliros

(à suivre)

Publié le 14/05/2013 @ 21:50  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT Evasion/Poey de Lescar 2013 - par Semeac Evasion

Séméac-Poey-Evasion-de-Lescar

Dimanche matin 21 avril, les vététistes de Séméac Evasion, au départ de leur promenade dominicale, rencontrèrent  des vététistes  qui souhaitaient se rendre au vide grenier organisé au Centre culturel  Léo Lagrange, pour y brader leurs montures. Face à ce funeste destin, et avec à- propos,  nous avons proposé à ces braves gens de nous accompagner dans l’air frais de la campagne.

La proposition acceptée, nous voici au bois de La Barthe puis sur les chemins qui mènent à Montgaillard. Devant nous se dresse le Pic du midi, enneigé, baignant  dans l’azur d’un ciel sans nuage.

L’allure modérée autorise la prise de photos (mises en ligne sur le site de Séméac Evasion),  la parlotte, les blagues, bref tout ce que recherchent les vététistes qui  participent à nos sorties.

La traversée de Montgaillard , sous un concert de volée de cloches (des vraies) annonce la montée aux Puyolles. Les socquettes sont légères et après la montée au carrefour de l’arbre voici une descente rapide, mais sans danger, puis à nouveau une belle côte dans les sapins. Un arrêt sommital nous permet de goûter au point de vue sur la plaine de Tarbes.

C’est ce moment qu’a choisi le Malin Puyollesque  dissimulé au carrefour de l’arbre. Alors que le peloton compact attaquait, en direction de Visker une succession de descentes et de montées sur tous terrains (boueux et caillouteux) voici que Michel (le lascar) suivi d’une galinette limacaise entendit les cloches l’appeler « reviens nous voir beau pédaleur ».

Puis une chaîne lâcha, je compris alors la motivation de certains d’aller  au vide grenier .…. Après cette désorganisation passagère, le peloton se reforma et rentra à Séméac en trois coups de pédale. Yvette avait préparé l’apéritif, Philippe (le responsable des cyclos)   et  Françoise, vététiste  et  ministre des sports,  se joignèrent  à nous.

Puis quelques grillades, fromage et au dessert des projets.

Merci aux participants (es) et tout particulièrement aux sympathiques et dynamiques vététistes de Poey de Lescar.

mm

 

Publié le 26/04/2013 @ 19:57  Prévisualiser  Imprimer l'article
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